Éducation : les partenaires recommandent des allocations budgétaires pour le niveau préscolaire

Lundi 23 Septembre 2013 - 13:00

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Les associations, les cadres des différents ministères et les partenaires de l’éducation ont émis, le 20 septembre, le souhait de porter une attention particulière au niveau préscolaire à l’issue des travaux de l’atelier sur la stratégie et le cadrage financier à moyen terme des activités d’éveil de la petite enfance au Congo

Les différents acteurs recommandent l’approfondissement des données démographiques et scolaires, des allocations budgétaires, notamment pour les dépenses alimentaires.

Durant cinq jours, les débats ont porté sur le concept de la petite enfance (de 0 à 6 ans), la situation de l’éducation préscolaire au Congo et le projet École des parents.

Les orateurs ont expliqué que la petite enfance englobait les pratiques familiales. Avec un cycle porté de 2 à 3 ans en vue d’une couverture plus large, il faut élaborer un programme capable d’assurer la qualité à un coût soutenable.

Les enseignants doivent être formés dans le domaine du préscolaire, produire des scénarios pour trouver l’équipement à l’intérieur du pays et prévoir une ligne additionnelle destinée aux écoles privées.

Rappelons que d’après les statistiques du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), le développement du nombre d’établissements préscolaires est très lent et se fait principalement dans les grandes agglomérations de Brazzaville et Pointe-Noire. Ces deux villes comptaient 490 établissements fonctionnels en 2007 contre 420 en 2003, soit un accroissement de 14,3%. En 2008, 59,2% des effectifs étaient inscrits dans les établissements de Brazzaville et 29,3% à Pointe-Noire.

Cet atelier sur la stratégie et le cadrage financier à moyen terme des activités d’éveil de la petite enfance au Congo a été organisé par le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’Alphabétisation en collaboration avec l’Unicef. Son but est de contribuer à l’élaboration du document-cadre de la politique « jeune enfant » en lien avec la stratégie sectorielle de l’éducation en cours de finalisation.

Lydie Gisèle Oko