Vie des partis : le PCT Pointe-Noire éclaire l’opinion sur certains faits de l’actualité nationale

Lundi 7 Octobre 2013 - 17:00

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Les membres et cadres du Parti congolais du travail (PCT) de la Fédération de Pointe-Noire ont organisé, le 3 octobre dans la ville, une assemblée générale afin de faire le point sur l’organisation du méga meeting du 21 septembre dernier et d’édifier l’opinion sur certaines questions d’actualité telles le recensement administratif spécial, l’opération dite de déguerpissement des populations des Plateaux de Vindoulou, Nanga, Mengo et Koufoli ainsi que la question de la souveraineté nationale. La réunion a été sanctionnée par une communication lue par Victor Foudi, président du Conseil fédéral du PCT de Pointe-Noire

À propos du recensement administratif spécial, l'une des conclusions des concertations d’Ewo et de Dolisie, le PCT a rappelé que l’opération se déroulait en vue de l’élaboration de listes électorales fiables pour l’organisation d'élections locales transparentes, libres et apaisées. « Le Parti congolais du travail, sur instruction de son secrétaire général, Pierre Ngolo, invite l’ensemble de ses militants et sympathisants à se faire recenser massivement car c’est en se faisant recenser que l’on participera au prochain scrutin. Mobilisons–nous donc et ne nous laissons pas divertir par les marchands d’illusions, ceux qui ont crié hier à la tricherie, et se battent aujourd’hui pour empêcher le recensement. Ce sont de drôles de démocrates ! », a indiqué Victor Foudi.

Sur l’opération dite de déguerpissement des populations des Plateaux de Vindoulou, Nanga, Mengo et Koufoli, décidée par le gouvernement de la République en Conseil des ministres le 6 août 2013, suivie du point des quatre ministres de la République, une situation qui a mis à mal des espaces où le gouvernement avait des projets importants, le PCT regrette que l’opinion publique s’en soit saisie très tôt pour désapprouver une éventuelle action forte qui consisterait à déguerpir sans ménagement les citoyens y résidant. « Outre cette réaction citoyenne, certains politiciens ont voulu faire de la récupération en présentant le président de la République comme celui qui devrait martyriser les populations. À ce sujet, nous réaffirmons que Denis Sassou N'Guesso n’a jamais été le bourreau de son peuple et il ne le sera jamais. Il s’est toujours battu pour le mieux-vivre et le mieux-être de chaque Congolais », a t-il ajouté.

S’agissant de la question sur la souveraineté nationale, le président fédéral du PCT à Pointe-Noire a rappelé que le Congo, qui a été longtemps colonisé par la France, avait accédé à l’indépendance le 15 août 1960, peu après la proclamation de la République, le 28 novembre 1958. « Depuis cette date mémorable, le Congo est un pays souverain reconnu par les Nations unies. Il dispose de toutes les institutions d’une République dont le pouvoir judiciaire. C’est pour cela que les partis de la majorité présidentielle, unanimement, ont décidé de réaffirmer avec force et détermination que le Congo est un pays souverain d’où le mot d’ordre « Touche pas à mon président ». Le président de la République, rappelons-le est une institution, il est le garant de la souveraineté nationale, il l’incarne. À ce titre, « Touche pas à mon président » veut dire «Touche pas à ma souveraineté ». Au sujet de la constitution, venons-en, le peuple souverain qui en est le seul décisionnaire, n’en fait pas encore un sujet d’actualité. Toutefois, nous rappelons que ces provocations se trouvent être l’œuvre de militants membres de certains partis de la majorité présidentielle, fussent-ils parlementaires. S’agit-il de brebis égarées ? Sinon, pourquoi leur parti ne les rappelle-t–il pas à l’ordre ? Trop c’est trop, nous disons que la jonglerie n’a que trop duré. Il faut mettre fin à ce charivari. Car au contraire, le Parti congolais du travail en tirera toutes les conséquences », a poursuivi Victor Foudi. 

La communication du secrétaire fédéral de Pointe-Noire a eu lieu en présence du secrétariat fédéral, des membres de la commission fédérale de contrôle et d’évaluation, des membres du comité central, des présidents des comités des arrondissements 1, 2, 3, 4, 5, 6 et du district de Tchiamba Nzassi, des membres du Conseil central de l’organisation des femmes du Congo et du comité central de la Force montante congolaise.

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

La mobilisation des militants du Parti congolais du travail lors du méga meeting de Pointe-Noire. (crédits ADIAC)