Londres a abrité la première foire internationale d'art contemporain africain

21-10-2013 13:18

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À l'initiative de Touria El Glaoui, la fille du célèbre artiste marocain Hassan El Glaoui, Londres, la capitale du Royaume-Uni, a abrité la première foire internationale d'art contemporain africain. C'est l'architecte ghanéen David Adjaye, de réputation mondiale et vainqueur du prix international Riba 2013,  qui a été désigné pour créer le parcours initiatique des visiteurs

Cet événement a été l’occasion de faire découvrir un art dynamique, ancré dans les réalités du continent. Intitulée « 1 : 54 » en référence aux cinquante-quatre pays qui constituent le continent africain, la foire a permis aux amateurs de découvrir du16 au 20 octobre, à la West Wing de Somerset House, haut lieu de l'art dans la capitale britannique, des œuvres sélectionnées par quinze galeries. Soixante-dix artistes d'origines diverses et de toutes les générations ont pu mettre en avant la diversité des pratiques artistiques des sociétés africaines.

« L'art suit les facteurs économiques. Les indicateurs économiques de l'Afrique sont très positifs et naturellement, il y a un intérêt pour la pratique artistique », explique Koyo Kouoh, directrice artistique de la foire.

De la peinture à la photographie en passant par la sculpture, cette première foire hors du continent africain aura servi de plateforme aux galeries, commissaires d'exposition, centres d'art et musées africains, ainsi qu’à tous ceux qui ont des projets liés à l'Afrique pour promouvoir auprès d'un public international les œuvres d'artistes établis ou de nouveaux talents.

Omar Ben Yedder, l'éditeur du magazine New African, a félicité Touria El Glaoui « d'avoir réussi à réunir toutes ces galeries et artistes ».

« L'art, et tout ce qui tourne autour des industries créatives, a un rôle critique pour intégrer le continent africain et pour raconter l’histoire de l’Afrique à une audience internationale », a-t-il rappelé.

Noël Ndong