Vœux au chef de l’Etat : les acteurs politiques et sociaux expriment leur engagement à soutenir le processus électoral

Samedi 9 Janvier 2016 - 11:34

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Après avoir échangé les vœux de Nouvel An avec le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, le 8 janvier,  les responsables des partis et associations politiques, ainsi que ceux des organisations de la société civile ont exprimé leur engagement à accompagner le processus électoral au cours de l’année 2016, dont le premier acte est le scrutin présidentiel du 20 mars prochain.

 

Benoit Moundélé Ngolo, ancien ministre : « L’année que nous venons de commencer est une année électorale qui sera marquée par de grands changements au niveau des institutions constitutionnelles, notamment celles qui sont électives. Nous inaugurons ainsi une belle période qui clôture l’année 2015 ».

 

 

 

 

 

Alain Akouala Atipault, ancien ministre : « Je suis venu saluer le président de la République à l’occasion de la nouvelle année. L’élection présidentielle dont le premier tour est fixé au 20 mars prochain, est une occasion de civiliser la vie politique congolaise, afin que notre pays progresse aussi bien sur le plan politique que sur le plan institutionnel. Je tiens à vous rappeler que j’étais très engagé sur la question de l’avènement de la nouvelle République. Je suis heureux que le scrutin présidentiel ait lieu en mars afin qu’au plus vite les problèmes auxquels les populations font face soient solutionnes même si nombreux d’entre ces problèmes ont déjà trouvé des débuts de solution. Nous avons l’impérieux devoir d’engager le pays sur la voie de la  stabilité, en vue d’attirer les investisseurs étrangers. Depuis que le processus démocratique a commencé dans notre pays, il y a des acteurs politiques qui sont dans une posture de tout nier, alors qu’en démocratie, c’est l’idée de la majorité qui compte. En effet, il  est de leur droit de ne pas vouloir participer à l’élection présidentielle. Cependant, il n’est pas normal pour eux de faire de la démocratie de la rue, c’est-à-dire du désordre. Beaucoup de Congolais ont perdu leurs vies et leurs biens à cause des contradictions politiques »

 

 

André Mankenda, conseiller départemental du Pool : « Notre département ne peut  pas se départir de ce que le pouvoir central a décidé. La communication du chef de l’Etat est claire lorsqu’il a annoncé que cette année est une année électorale. Chaque Congolais librement devrait exprimer son droit civique selon son choix. Je pense que la politique de la chaise vide n’est pas bonne et elle ne paye pas. Il est donc  nécessaire d’exprimer son opinion dans les urnes. Je suis contre les acteurs politiques qui ne veulent pas participer aux consultations électorales, en démocratie »

 

 

 

 

Joseph Kikonda, porte-parole du MCDDI : « Le Congo a  organisé un scrutin référendaire pour le vote de la nouvelle Constitution. Cette échéance électorale s’est bien déroulée. Je suis surpris par le fait qu’il y a des réticences en ce qui concerne la participation à l’élection présidentielle. Le chef de l’Etat a donné toutes les garanties d’un scrutin libre et transparent ».

 

 

 

 

 

 

Anguios Nganguia Engambé, président du PAR : «  J’attends le vote de la loi électorale par le Parlement avant d’annoncer ou non ma candidature à l’élection présidentielle du 20 mars. Pour  l’heure, je vous informe que mon parti organisera les primaires pour choisir son candidat à l’élection présidentielle. Nous attendons également la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante(Ceni). Je n’ai pas un avis à donner sur la date du premier tour des élections.  Elle avait été annoncée par le président de la République en connaissance de cause. C’est la Ceni qui pourrait la changer si elle constate que toutes les conditions ne sont pas réunies pour la tenue du scrutin ».

 

 

 

 

 

Jean Gustave Ntondo, secrétaire à l’organisation du CNR : «  Le CNR se porte bien en dépit des départs que nous avons enregistrés notamment celui du secrétaire général, Christ Antoine Walembo. Nous sommes un parti politique qui prône la démocratie. Ceux qui sont venus librement peuvent également partir librement. Le CNR va prendre les dispositions qu’il faut pour élire un nouveau secrétaire général. Cela arrive à tous les partis politiques. Bien que le CNR du pasteur Ntumi ait  été surpris par l’organisation anticipée de l’élection présidentielle, nous nous  préparons pour affronter cette échéance électorale. Si au  départ, le CNR ne voulait pas de  l’évolution des institutions, actuellement, nous avons revu notre position sur la question  et nous nous sommes pliés à la décision de la majorité. C’est une loi de la démocratie ».  

 

 

  

 

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

1-Benoit Moundélé Ngolo 2-Alain Akouala 3-André Mankenda 4-Joseph Kikonda 5-Anguios Nganguia Engambé 6-Jean Gustave Ntondo

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