Diversification de l’économie : le Pacigof, un nouveau plan pour redynamiser la croissance nationale

Lundi 20 Février 2017 - 16:40

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La ministre des Petites, moyennes entreprise et de l’artisanat, Yvonne Adélaïde Mougani, a lancé le 20 avril à Brazzaville, le Projet d’appui au climat des investissements et à la gouvernance sectorielle forêt/bois (Pacigof).

D’un coût global de 24.943 milliards FCFA, ce projet cofinancé équitablement par le Congo et la Banque africaine de développement, a pour objectif de contribuer à une croissance forte et inclusive à travers l’amélioration du climat des investissements et la diversification de l’économie congolaise.

Prévue pour une durée de cinq ans, le Pacigof s’articule autour de trois composantes, à savoir l’appui aux petites et moyennes entreprises et à la promotion de l’investissement ; la gouvernance du secteur forêt/bois et la gestion du projet.

« Dans ce projet, l’amélioration de la gouvernance, dans son sens plus large, tient une place de choix. Il s’agit de l’accélération de la démarche de reconquête ; du rang et du rôle de l’économie forestière dans la dynamique de la croissance économique nationale dans la contribution et la composition de notre PIB », a déclaré la ministre des PME.

Ajoutant : « L’accent mis sur le soutien à la production, au marché, à l’économie forestière, a pour vocation de répondre à cette exigence d’industrialisation jusqu’au 2e degré de transformation du produit forestier avec en cours, la mise en place des infrastructures appropriées et la formation du personnel »

Notons que dans la mise en œuvre du Pacigof, le ministère de l’Economie forestière et du développement durable interviendra au niveau de la composante II, portant sur l’appui à la gouvernance du secteur forêt-bois. Pour un coût global de 11 milliards FCAF, les activités à mener par cette structure se rapportent essentiellement à l’amélioration de la contribution du secteur forestier à l’économie nationale, au renforcement du système de certification forestière, à l’information et au développement des liens avec l’entrepreneuriat.

« Nous avons l’espoir que d’autres initiatives viendront en complément du Pacigof pour permettre à notre pays, notamment au secteur forêt-bois d’accroître sa participation au produit intérieur brut et de contribuer de manière significative à l’amélioration de la qualité de vie des populations », a indiqué le ministre de l’Economie forestière et du développement durable, Rosalie Matondo

Intervenant à cette occasion, le représentant de la Bad, Pierre Toko, a souligné que ce projet confirme la volonté de la Bad de conforter le programme de diversification de l’économie initié par le gouvernement congolais. « Je renouvelle l’intérêt de la Banque d’être au côté des autorités nationales du Congo dans un contexte national et régional très difficile, et d’apporter son soutien au programme de diversification qui n’est que la première étape de la coopération entre les deux parties », a-t-il rassuré.

Rappelons que le Congo fait figure de bon élève dans la sous-région Afrique centrale et au niveau mondial, en matière de gestion forestière durable et de certification forestière. C’est depuis la décennie 90 que ce pays s’est engagé dans une logique de gestion rationnelle de ses ressources forestières, centrée sur l’aménagement forestier durable et la certification.

La consolidation de ces résultats nécessite une veille permanente et un engagement responsable de toutes les parties prenantes, mais également des investissements soutenus, sans lesquels aucun essor durable du secteur et de ses programmes ne serait envisageable.

Lopelle Mboussa Gassia

Légendes et crédits photo : 

Le présidium lors du lancement du projet

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