Angélique Kidjo présente « Eve », un album hommage aux Africaines

Samedi 18 Janvier 2014 - 8:47

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« La première diva africaine », selon e-Time Magazine ; « La reine de la musique africaine », pour le Daily Telegraph : on ne présente plus Angélique Kidjo !

Eve n’est pas seulement un hommage à la première femme, c’est aussi le nom de sa mère. Ce nouvel album, Angélique Kidjo le dédie à celle qui lui a donné la vie et le goût de la musique, mais aussi à toutes les femmes et au pouvoir de la féminité. La chanteuse béninoise chante à travers seize nouveaux titres celles qui font la fierté, la beauté, la force et l’influence de la culture africaine dans le monde. Appuyé par des chœurs féminins issus de plusieurs villages du Bénin et du Kenya, ce nouveau disque produit par Patrick Dillet a été composé avec un amour et une passion certaine pour la musique. L’artiste s’est entourée de musiciens dont la réputation n’est plus à faire. Parmi eux, le guitariste jazz Lionel Loueke, le batteur Steve Jordan (Cat Stevens, Neil Young…), le bassiste jazz Christian McBride et le percussionniste Magatte Sow, venu du Sénégal. On retrouve également sur Eve Rostamm Btmanglij de Vampire Weekend, Dr John, Krono Quartet et l’Orchestre philharmonique du Luxembourg. Un cocktail efficace.

Angélique Kidjo sort ce douzième disque le 28 janvier, et entamera dans la foulée une tournée nord-américaine.

Un début d’année prometteur

Un disque et une tournée donc, mais aussi une autobiographie paru le 7 janvier ! Angélique Kidjo ne chôme pas. Dans Spirit Rising: My Life, My Music, elle raconte, aidée par la plume de Rachel Wenrick, sa vie tumultueuse de femme et d’artiste. Née à Cotonou en 1960 d’un père receveur des postes et d’une mère directrice d’une troupe de théâtre, Angélique Kidjo se retrouve rapidement sous les projecteurs, sur les planches et en studio pour l’enregistrement de son premier disque, Pretty. Sa carrière, qui semble pourtant bien partie, se retrouve rapidement troublée par le climat politique et les conflits qui frappent le Bénin. Dans son autobiographie, la chanteuse révèle sa fuite risquée vers la France en 1983 pour vivre son rêve. De sa rencontre avec Chris Backwell, tête pensante d'Island Records (Bob Marley, U2…) à son Grammy Awards en 2007 en passant par son arrivée aux États-Unis et sa relation avec le public, cette autobiographie est l’occasion de (re)découvrir une artiste complète et une femme engagée. Ambassadrice de l’Unicef depuis maintenant douze ans, Angélique Kidjo s’est aussi illustrée dans la lutte contre le sida et pour la promotion du commerce équitable. Elle a également créé la fondation Batonga, soutenant les études secondaires des jeunes filles africaines. Angélique Kidjo est une grande femme, que l’on retrouve avec beaucoup de bonheur. 

Morgane de Capèle