Grand écran : les motivations du festival international du cinéma de Kinshasa

Jeudi 13 Mars 2014 - 17:39

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Dès la première édition annoncée du 27 au 29 juin, l’initiative de Bimpa Production a l’ambition de s’ériger en un cadre annuel « de rencontres, d’échanges et de coopération Nord-Sud et Sud-Sud, entre professionnels et amateurs du 7e Art ».

Le logo du FickinLe festival international du cinéma de Kinshasa (Fickin) entre dans « le cadre de la promotion culturelle et d’appuis aux différentes initiatives dans le domaine de la formation, la réalisation, la production et la diffusion des films en RDC ». L’organisateur se réjouit d’avoir initié un premier événement du genre dans la capitale, parrainée par le Festival international du court métrage de Clermont-Ferrand. Dès lors, envisage-t-il qu’il « constituera un coup de pouce à la renaissance de la culture et de l’industrie cinématographique » dans le pays.

L’entreprise de Bimpa Production se veut ambitieuse : « Depuis la nuit de temps, Kinshasa n’a jamais été plongée dans une ébullition artistique du 7e art comme celle qu’envisage de créer le Fickin ». En effet, indique-t-il à ce propos  : « En dehors du festival SKIFF organisé par Yolé Africa dans l’Est du pays, un événement de ce genre n’a jamais eu lieu en RD Congo ».

La motivation qui a milité à cette initiative, souligne l’organisation, est légitimée par un besoin des cinéastes d’apparaître, mieux de faire connaître leur travail. « La création de ce festival résulte d’un travail et d’une détermination de la nouvelle génération des cinéastes, qui après avoir remarqué l’absence depuis des années du cinéma congolais sur la scène nationale comme internationale pendant plusieurs années, se sont lancés avec ou sans moyen conséquents à la production de films, qui de plus en plus éveillent la curiosité des cinéphiles », nous renseigne Bimpa Production. 

Cadre de détente et de festivité

Par-delà ce besoin de reconnaissance et d’être apparent, l’intérêt de la création de ce festival tient aussi à la volonté d’offrir à la population kinoise ce qui peut se concevoir comme « un cadre de détente et de festivités cinématographique annuelle ». Bien plus encore, le Fickin veut contribuer à la « conservation et de transmission des connaissances, d’éducation, de formations, d’enseignement et de distraction ». Il veut tout aussi se constituer en un « appui considérable à l’ethnologie et à l’anthropologie ».

La programmation du Fickin prévoit d’offrir une visibilité aux films de tous genres. Pas d’exclusion ni de restriction, les long, moyen et court métrages y auront leur place autant que les fictions, documentaires et films d’animation de la RDC mais aussi de l’Afrique et du monde. Quoiqu’il faut le dire, le Fickin entend « faciliter les productions de films en République démocratique du Congo, par des Congolais et de tout étranger désirant tourner au Congo ». Il espère faire en sorte d’« éveiller la conscience de l’autorité politique sur la mise en place d’une politique culturelle en RDC ». Une voie qui devrait servir à accroître « le nombre de productions cinématographiques en RDC ».

En définitive, le Fickin a l’ambition de s’ériger en un cadre annuel « de rencontres, d’échanges et de coopération Nord-Sud et Sud-Sud, entre professionnels et amateurs du 7e Art ». Le programme prévoit dès lors la tenue de « trois mégas soirées des projections des films congolais et du monde entier ». Le programme prévoit aussi la tenue de « trois mégas soirées des projections des films congolais et du monde entier ».

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Photo : Le logo du Fickin