Afrika Film Festival : Monique Phoba sacrée artist Award 2015
Du reste, la première fiction de la cinéaste venait tout juste de participer à la 24e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, le célèbre Fespaco, qui s’est tenu du 28 février au 7 mars sur le thème « Cinéma africain : production et diffusion à l’ère du numérique ». Notons ici que quoiqu'elle soit résidente en Belgique, son pays natal, Monique Phoba est restée malgré tout attachée à ses racines congolaises. Son dernier court métrage réalisé l’an dernier a été vu à Kinshasa quelque temps après sa sortie. Il a fait l’objet d’une projection à la Halle de la Gombe à l’occasion de la première édition du festival kinois Cinéma au féminin organisée par l’association des femmes cinéastes du Congo en juin. La réalisation de Soeur Oyo intervient donc après plusieurs documentaires qui ont un point commun. En effet, tout comme lui, les précédents films de la cinéaste que l’on ne présente plus dans le milieu cinématographique congolais ont toujours un lien avec l’Afrique. Pour ce qui est de Soeur Oyo, il est tout particulièrement question d’une sorte de récit historique qui force le spectateur à un retour en plein Congo colonial des années 50. Ce, au travers de la petite histoire d’une jeune écolière dénommée Godelive vivant dans le pensionnat catholique de Mbanza-Mboma. De quoi mettre les projecteurs sur cette institution qui fut la première école destinée aux Congolaises où l’enseignement se dispensait en français. Nioni Masela Légendes et crédits photo : Monique Phoba sacrée Artist Award 2015 de l’Afrika Film Festival de Louvain |