Afrika Film Festival : Monique Phoba sacrée artist Award 2015

Mardi 7 Avril 2015 - 14:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Nominée avec quatorze autres cinéastes, la réalisatrice d’origine congolaise a eu le privilège d’être l’une des deux lauréats du prix belge offert le 4 avril à Louvain.

Photo 1  : Monique Phoba sacrée Artist Award 2015 de l’Afrika Film Festival de LouvainSur la page de son compte Facebook, Monique Phoba souligne non sans fierté que le prix reçu le week-end dernier est « remis chaque année pour encourager deux artistes méritants, ayant porté à son pinacle la culture africaine l’année écoulée ». À ses yeux, l’Artist Award 2015 décerné par Afrika Film Festival « couronne des efforts continus depuis cinq ans en faveur du court métrage Soeur Oyo ».

Du reste, la première fiction de la cinéaste venait tout juste de participer à la 24e édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou, le célèbre Fespaco, qui s’est tenu du 28 février au 7 mars sur le thème « Cinéma africain : production et diffusion à l’ère du numérique ». Notons ici que quoiqu'elle soit résidente en Belgique, son pays natal, Monique Phoba est restée malgré tout attachée à ses racines congolaises. Son dernier court métrage réalisé l’an dernier a été vu à Kinshasa quelque temps après sa sortie. Il a fait l’objet d’une projection à la Halle de la Gombe à l’occasion de la première édition du festival kinois Cinéma au féminin organisée par l’association des femmes cinéastes du Congo  en juin. La réalisation de Soeur Oyo intervient donc après plusieurs documentaires qui ont un point commun. En effet, tout comme lui, les précédents films de la cinéaste que l’on ne présente plus dans le milieu cinématographique congolais ont toujours un lien avec l’Afrique.

Pour ce qui est de Soeur Oyo, il est tout particulièrement question d’une sorte de récit historique qui force le spectateur à un retour en plein Congo colonial des années 50. Ce, au travers de la petite histoire d’une jeune écolière dénommée Godelive vivant dans le pensionnat catholique de Mbanza-Mboma. De quoi mettre les projecteurs sur cette institution qui fut la première école destinée aux Congolaises où l’enseignement se dispensait en français.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

Monique Phoba sacrée Artist Award 2015 de l’Afrika Film Festival de Louvain