Education : un chercheur propose les états généraux pour combler le déficit des enseignants
Par ailleurs, la consécration de l’année 2013 à l’éducation n’a pas changé la donne. Les détachements administratifs mal maîtrisés, les départs massifs à la retraite, les migrations des enseignants vers d’autres ministères et administrations, le faible quota de recrutement accordé au ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, contribuent à la chute du nombre d’enseignants actifs. L’objectif de l’étude, selon l’impétrant, est d’inciter le gouvernement à redéfinir sa politique et revoir à la hausse les quotas accordés au ministère de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation, s’il tient à résoudre le déficit, tel que voulu dans la stratégie sectorielle de l’éducation. Une des grandes particularités de la soutenance de ces travaux de recherche est le fait que le jury a été présidé par Jean Luc Mouthou, maître de conférences, puis ministre de l’Enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’Alphabétisation. Pour lui, la question est plus que profonde. « C’est une problématique majeure, un véritable serpent de mer dont la solution demande plus que la tenue des états généraux », a-t-il dit. Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Les membres du jury et l'impétrant |