Journée mondiale de la prématurité : un engagement renouvelé pour la protection des nouveau-nés
Les premiers jours de vie étant déterminants pour le développement futur de l’enfant, une prise en charge inadéquate peut compromettre de manière irréversible ses capacités physiques et cognitives. Le ministre a également rappelé que, depuis son accession à la magistrature suprême, le chef de l’État a constamment affirmé que la santé devait être une priorité nationale. Cette vision s’est matérialisée par plusieurs réformes et initiatives, à savoir la levée des barrières financières à l’accès aux soins maternels. Les femmes, quel que soit leur statut socio-économique, doivent pouvoir être prises en charge sans crainte d’abandon faute de moyens. La création d’une taxe de 2 % sur les produits importés (hors aliments et produits agricoles) dédiée au financement du système de santé, permettant notamment l’acquisition d’équipements essentiels (couveuses, dispositifs d’assistance respiratoire, etc.). La mise en place prochaine de l’assurance maladie obligatoire, validée en conseil des ministres, pour garantir à chaque Congolais une couverture sanitaire digne. Il y a également le déploiement de centres de simulation médicale pour renforcer les compétences pratiques des soignants et formation spécialisée au Maroc pour les sages-femmes et autres professionnels engagés dans la lutte contre la mortalité maternelle et néonatale. Le ministre a, par ailleurs, salué la création de la Société congolaise de néonatologie, qui jouera un rôle central dans la formation continue, la recherche et l’alignement des pratiques nationales sur les standards internationaux. Malgré les progrès réalisés, le pays reste confronté à une espérance de vie inférieure à la moyenne africaine (60 ans contre 63 ans) et à des taux élevés de mortalité maternelle et infantile. Pour y remédier, le ministre appelle à un engagement collectif : « La santé ne doit pas être un privilège, mais un droit. Chaque Congolais, riche ou pauvre, doit pouvoir être soigné dignement. Notre responsabilité est de bâtir aujourd’hui un système de santé accessible, efficace et équitable pour tous. » Le congrès sur la néonatologie entend définir un modèle national adapté aux réalités congolaises pour la prise en charge des prématurés. Blandine Lusimana Légendes et crédits photo :Le ministre de la Santé, Dr Roger Kamba |