Journée mondiale de l’architecture : nécessité de concevoir la résilience
Initiateur de la loi portant titre, exercice de la profession d'architecte et orientation de l'architecture en République du Congo, promulguée le 28 mai dernier, le président de l’OAC pense que l’architecture doit également soutenir l’équité, la continuité et la résilience, en particulier en période de bouleversements et de crises. Cette résilience peut, a-t-il expliqué, leur servir à rebâtir la ville, la réparer et construire des villages. Antoine Béli Bokolojoué a mis, en effet, un accent sur trois notions : la force dans la conception, la plateforme pour la résilience et la reconstruction durable. « La force dans la conception, parce que notre environnement bâti doit incarner la durabilité, la résilience et la sensibilité culturelle afin de soutenir les communautés. Une plateforme pour la résilience, parce que l’environnement bâti joue un rôle important dans la protection et la reconstruction des communautés à la suite de catastrophes humaines ou naturelles. Une reconstruction durable, parce que la conception axée sur la résistance englobe la capacité à réparer, restaurer et adapter notre environnement bâti à l’aide de matériaux et de méthodes respectueux de l’environnement », a-t-il soutenu. Instituée par l’UIA en 1985, la Journée mondiale de l’architecture est célébrée chaque année le premier lundi d’octobre, parallèlement à la Journée mondiale de l’habitat des Nations unies. Le thème de la Journée mondiale de l’habitat 2025 est lié à la réponse aux crises urbaines. Dans ce contexte, le Conseil de l’UIA a choisi le thème « Concevoir la résilience » pour la Journée mondiale de l’architecture qui sera célébrée le 6 octobre. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Le président de l'OAC, Antoine Beli Bokolojoué /DR |