Les Dépêches de Brazzaville



Médias : des journalistes africains en visite en Israël


 Ils sont au total quatorze journalistes (dont cinq femmes) venus essentiellement des pays francophones d’Afrique centrale et de l’ouest. Le Congo, la République démocratique du Congo, le Cameroun, le Burkina Faso et la Guinée, pour ne citer que ceux-là, sont représentés chacun par un journaliste.

Fonctionnaire au ministère israélien des Affaires étrangères, Michal Philosoph conduit ce groupe de reporters qui, dès son arrivée, le 3 juin, a pu échanger avec plusieurs responsables du gouvernement avant de visiter le musée de l’holocauste ou encore la Knesset, le siège du parlement hébreu.

De merveilleux sites touristiques n’ont pas échappé à la curiosité des journalistes africains. C’est le cas de la vieille Jérusalem. Sur l’esplanade des mosquées, d’où ils pouvaient aussi apercevoir le Mont des oliviers, ils ont approché la mosquée Al aqsa construite en 1499, tout comme un édifice arabo-musulman à la forme octogonale bâti en 1692.

Jérusalem, reconnue comme le centre du monde en matière de religion et de civilisations (elle en compte vingt-quatre, ndlr), a ouvert les portes d’autres lieux mythiques aux journalistes : le Mont Golgotha, la pierre d’onction et le saint sépulcre n’ont guère échappé à leur curiosité.

Leur baignade dans les eaux de la mer morte en Judée, à la frontière avec la Jordanie, a été une véritable immersion dans une culture religieuse millénaire.  Les journalistes ont sillonné tous ces lieux le 5 juin, soit cinquante et un ans jour pour jour après le déclenchement de la guerre des six jours (en 1967) marquée par l’annexion par Israël du Golan ; un territoire jadis appartenant à la Syrie. 
Le périmètre abritant l’esplanade des mosquées, le Mur des lamentations – encore appelé Kotel, dispose de trois cent cinquante caméras de surveillance. Le nombre de ses visiteurs est estimé à cinq millions par an.
« Le niveau de sécurité à cet endroit est le même qu’à l’aéroport. Les policiers qui y travaillent sont prêts à réagir et à faire face à n’importe quelle situation », se félicite Miki Rosenfeld, porte-parole de la police israélienne qui compte dans son ensemble vingt-neuf mille éléments.

Jérusalem, qui signifie ville de la paix en hébreu, ne disposait que d’une superficie de 1 km² il y a cent cinquante ans. Elle s’est développée au fil du temps avec la naissance de quatre grands quartiers juif, arménien, chrétien et musulman.

 

 


La Rédaction

Légendes et crédits photo : 

Des journalistes africains posent avec le porte-parole de la police israélienne près du Mur de lamentations