Processus électoral : Pierre Ngolo appelle à l’apaisementLe président de la chambre haute du Parlement a rappelé, dans son discours, que le Congo amorçait le dernier virage sur la route d'une échéance capitale, notamment l'élection présidentielle de mars 2026. « À l'approche de ce rendez-vous démocratique majeur, il revient à tous : institutions, acteurs publiques, société civile et citoyenne, de veiller à ce que toutes les conditions soient réunies pour assurer un processus électoral transparent, apaisé et respectueux des droits fondamentaux », a rappelé Pierre Ngolo. Il a également insisté sur le devoir collectif des différents acteurs de prévenir tout comportement et tout discours susceptible de porter atteinte à la paix sociale. Ceci, conformément aux principes énoncés dans la Constitution d’octobre 2015, notamment en ce qui concerne la liberté d'expression et la responsabilité citoyenne. « La diffamation, les injures, les appels à la haine, les manipulations, les violences ou autres dérives contraire à l'éthique républicaine, constituent la ligne rouge que personne ne devrait franchir. Préserver la stabilité, l'ordre public et la dignité du débat politique, est non seulement une exigence morale, mais aussi une condition essentielle à la crédibilité de nos institutions, de nos acteurs politiques et à l’unité de notre nation », a souligné Pierre Ngolo, précisant que c’est dans la pluralité des idées, le respect mutuel et le dialogue constant que se forge démocratie forte et durable. Le président du Sénat a, par ailleurs, exhorté tout le monde à s’investir pour protéger et consolider la jeune démocratie congolaise en reconnaissant au seul peuple la prérogative d'arbitrage final. Il a, enfin, invité les sénateurs à mettre à profit les deux mois de vacances parlementaires pour propager le message de la responsabilité, de respect mutuel et de la paix partout. Parfait Wilfried Douniama |