Santé de la reproduction : les acteurs formés à la maîtrise des mécanismes de sécurisation des produits
« Sans produits, il n’y a pas de traitement, donc pas de résultat » Le représentant-assistant du Fnuap au Congo, Benoît Libali, a, quant à lui, rappelé que cet atelier qui était attendu depuis des années, s’inscrit dans l’optique d’institutionnaliser la sécurisation des produits de santé de reproduction. « Cela nous permet d’éviter des ruptures des stocks et de savoir si au niveau de nos formations de santé, nous prenons tous ces aspects en compte. C’est une formation qui répond à un impératif, à un besoin tout à fait pratique, nous espérons que les connaissances seront bien utilisées », a-t-il indiqué. Le représentant-assistant du Fnuap a également pris en compte certaines recommandations formulées à leur endroit par les participants, notamment celle liée à l’organisation de l’atelier sur Channel II. Selon Benoît Libali, la préoccupation du Fnuap est de s’assurer que les produits sont disponibles là où le besoin se fait sentir. « Sans produits, il n’y a pas de traitement, donc pas de résultat. Nous sommes tous d’accord que cette formation va nous servir pour répondre à un besoin sur le terrain. Il y a beaucoup de problèmes liés à cette préoccupation, nous allons faire de vous désormais nos alliés sur le terrain parce que nous allons compter sur vous pour avoir l’information sur ce qui se passe réellement sur le terrain et aussi à agir conséquemment de façon efficace », a-t-il laissé entendre. Le conseiller à l’enseignement médical et la recherche du ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio, a, de son côté, rappelé que cet atelier est un élément de stratégie du gouvernement congolais visant à renforcer le système des approvisionnements pharmaceutiques. Cette démarche est, a-t-il dit, en faveur d’une meilleure gestion fondée sur le respect des contrats, et devrait anticiper le règlement des litiges. Ce qui reste valable tant pour les marchés de fournitures et travaux que pour les prestations intellectuelles relatives aux missions de consultance. « Le ministère de la Santé et de la population attend des participants la maîtrise des mécanismes pour la sécurisation des produits de santé et de la reproduction. Maintenant, nous osons croire que vous avez acquis de solides connaissances sur les différentes procédures de passation de marchés, notamment les appels d’offre », espère-t-il. Le représentant du ministère a enfin exhorté les participants au courage dans le travail face aux nombreux défis à relever et à contribuer à la réalisation des recommandations formulées. D’après lui, la promulgation de la loi portant création de la nouvelle centrale des médicaments essentiels et des produits de santé est un signal fort, une occasion d'appliquer les connaissances acquises. Parfait Wilfried Douniama Légendes et crédits photo :Florent Balandamio entouré de la directrice du Ciespac de de Benoit Libali ; photo de famille ; crédit photo Adiac
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