Santé publique : le CHU de Brazzaville au rythme du service minimum
Pour la défense des droits des travailleurs, l’intersyndicale se montre rigide. « Au nom de l’assemblée générale des travailleurs du CHU-B, l’intersyndicale met en garde contre tout acte et toute manœuvre de quelque nature que ce soit de la part de la direction générale visant à entraver le libre exercice du droit de grève garanti par la législation en vigueur », souligne le communiqué de l’intersyndicale qui annonce la mise en place du service minimum. Pour reprendre le service à plein régime, les travailleurs exigent le paiement de deux mois cumulés de salaires sur cinq mois impayés ainsi que la signature d’un protocole d’accord déterminant l’échéancier d’apurement des arriérés de salaires restants. De son côté, la direction générale du CHU-B s’est dite surprise du déclenchement de la grève alors qu’elle avait déjà lancé une démarche conjointe avec l’intersyndicale afin d’obtenir du gouvernement l’apurement des arriérés et la régularisation des salaires à venir. Ainsi, la direction a appelé les agents à se rendre au service. L’intersyndicale attend donc l’intervention urgente et immédiate de la ministre en charge de la Santé pour résoudre la situation salariale des travailleurs du CHU-B qui, selon eux, se détériore davantage. Rominique Makaya Légendes et crédits photo :Une vue du CHU-B |