Voir ou revoir : « Elikya, ma part d’ombre »
Mais « Elikya, ma part d’ombre » n’est pas seulement une plongée dans la souffrance. C’est aussi un récit d’amour et de résilience. Elikya se bat pour retrouver son enfant et lui offrir une vie digne, malgré les obstacles. Le film devient ainsi une ode au courage maternel, tout en portant un message d’espoir et de reconnaissance. Sorti en 2021 et présenté en avant-première à Kinshasa, l’œuvre a touché par sa sincérité et son engagement social. Réalisée avec des moyens modestes, elle témoigne néanmoins d’une volonté forte : utiliser le cinéma comme un outil de sensibilisation. En donnant chair à ce combat, Éric Kayembe met le spectateur face à une question universelle : comment protéger les plus vulnérables quand la société les rejette ? À travers ce film, le cinéma congolais prouve encore une fois sa capacité à raconter des histoires profondément enracinées dans le réel, mais porteuses d’une résonance bien plus large. « Elikya, ma part d’ombre » est un film à voir ou à revoir, non seulement pour la qualité de son récit, mais aussi pour l’importance de son message : chaque vie, chaque enfant mérite d’être reconnu et protégé. Merveille Jessica Atipo Légendes et crédits photo :L'affiche du film/DR |