Voir ou revoir : « Les ondes du désespoir »
Nathan Assidakai ne se contente pas de filmer une catastrophe : il donne une voix à ceux qu’on n’entend presque jamais. Le drame se déploie avec une sobriété documentaire, mais une mise en scène poétique qui mêle la beauté du paysage à la brutalité de la perte. Le spectateur ressent le poids de chaque goutte d’eau, comme un symbole d’un désespoir grandissant. Au-delà du drame écologique, le film « Les ondes du désespoir » est une métaphore du combat pour la survie, de la dignité humaine face à l’injustice du sort. C’est aussi une interpellation : que reste-t-il à un peuple lorsque sa terre se dissout sous ses pieds ? Par ce film, Nathan Assidakai nous confronte à une réalité souvent ignorée, celle des victimes silencieuses du changement climatique, au cœur même du continent africain. La morale de ce court métrage est claire et universelle : la nature ne trahit pas, elle réagit. Si les hommes persistent à ignorer les signes qu’elle envoie, ils seront tôt ou tard submergés, au propre comme au figuré. Le film « Les ondes du désespoir » nous invite à écouter ces ondes, celles de la douleur, mais aussi celles d’un appel à la conscience et à l’action collective. Merveille Jessica Atipo Légendes et crédits photo :L’affiche du film/DR |