Accords

Le nombre d’accords et mémorandums d’entente signés par le Congo avec les partenaires financiers, bilatéraux et multilatéraux augmente de façon substantielle. Les derniers en date, soit dix-huit au total, conclus avec la République du Kenya à la faveur de la visite d’Etat du président de ce pays à Brazzaville, peut-être les plus élevés de cette année, témoignent de la vitalité en matière de coopération.

Indispensables pour la réalisation du nouveau Programme national de développement (PND 2022-2026) et la réussite des projets de développement économique, à travers des partenariats publics-privés, ces accords seront bénéfiques que s’ils ne servent pas simplement de documents de tiroir comme l’a déclaré le président de la République devant son homologue kenyan.  L’engagement pris au sommet de l’Etat pour leur exécution oblige les signataires à poser les jalons de leur mise en œuvre effective de sorte que ces déclarations ne souffrent d’aucune entorse.

Au plan pratique, il s’agit d’adopter des approches de solutions consensuelles concernant les secteurs inclusifs et créateurs de valeur ajoutée pour la croissance nationale et du produit intérieur brut. C’est autant dire que prioriser les projets réalisables qui cadrent avec les besoins et aspirations des populations en termes d’emplois, de santé, d’alimentation, d’éducation et de formation serait indispensable.

En d’autres termes, un meilleur accompagnement des investissements prévus permettra de rassurer les porteurs de capitaux et promouvoir par la même occasion une coopération ambitieuse et fructueuse dans l’intérêt commun des parties prenantes. Pour le Congo qui cherche à diversifier son économie, ces accords et mémorandums sont une opportunité à saisir.