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Lundi 20 Janvier 2014 - 0:18

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S’il fallait une preuve que le Congo est redevenu l’un des partenaires les plus sûrs de la France, l’accueil que François Hollande a réservé vendredi à Denis Sassou-N’Guesso est là pour l’apporter. Au grand dam, bien sûr, de ceux qui s’efforcent depuis des années de rompre les liens privilégiés qui unissent les deux pays et qui ont été à deux doigts d’y parvenir.

Mal informé sur les réalités africaines et entouré de personnages peu au fait de l’évolution réelle du continent, le président français a mis un certain temps à comprendre qui sont les véritables alliés de la France. Comme son prédécesseur, Nicolas Sarkozy, il a considéré – heureusement sans le dire ouvertement – que l’Afrique n’était « pas encore entrée dans l’histoire » et a commis des erreurs, lors du sommet de la Francophonie à Kinshasa notamment, qui auraient pu provoquer une rupture fâcheuse entre son pays et l’Afrique. Mais fort heureusement pour lui, l’histoire s’est brusquement accélérée avec les crises du Mali, du Kivu, du Soudan, de Centrafrique, lui faisant prendre soudain conscience du danger extrême que courrait la France si elle venait à rompre ses liens avec des pays comme le nôtre.

Disons que, dans cette affaire, le Congo s’est comporté de façon exemplaire. Alors que l’accumulation des agressions menées depuis la France contre ses dirigeants – affaire Savorgnan de Brazza, affaire des « disparus du Beach », affaire des « biens mal acquis » – aurait dû, en bonne logique, creuser un gouffre entre les deux pays, Denis Sassou-N’Guesso est resté droit dans ses bottes. S’il a dit sans détour à ses interlocuteurs, y compris François Hollande, ce qu’il pensait des attaques menées contre lui et contre ses proches, il n’a pas cessé pour autant de soutenir les actions engagées par la France afin de préserver ou de restaurer la paix là où elle se trouvait menacée. Il a ainsi instauré, restauré plutôt, un climat de confiance qui devrait jouer un rôle capital dans la gestion des crises présentes et à venir.

En participant politiquement, militairement, financièrement aux actions que la France mène courageusement pour venir en aide à ses partenaires, le Congo démontre qu’il est plus que jamais un allié sûr. Au-delà des clivages politiques, chacun de nous peut et doit en être fier.

Les Dépêches de Brazzaville

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