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Alternance

Mardi 3 Février 2015 - 18:38

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Le problème n’est pas de savoir si l’alternance au pouvoir est possible chez nous, mais si les partis qui aspirent à exercer dans le proche avenir les plus hautes responsabilités s’y préparent sérieusement. Inscrit dans la Constitution de 2002, et placé sans nul doute au cœur du projet qui sera proposé dans quelques mois aux citoyens congolais, ce principe démocratique de base ne pourra s’appliquer que si les formations politiques elles-mêmes s’y soumettent.

Le problème qu’il va falloir résoudre si l’on veut que l’alternance ou la transition soient possibles au Congo est, en effet, celui de l’émiettement des partis que tout le monde connaît, mais que personne n’ose évoquer publiquement. Alors que partout ailleurs dans le monde, la vie politique dans les pays démocratiques s’organise autour d’un nombre restreint de formations – trois à quatre maximum – chez nous, elle se dissout dans une multitude de groupuscules plus ou moins organisés qui n’ont en réalité aucune assise populaire.

Particulièrement représentative de cette situation est l’opposition dite « radicale » qui parle d’autant plus haut et fort qu’elle est dépourvue de toute légitimité démocratique. N’existant que grâce aux propos agressifs tenus par ses dirigeants à intervalles réguliers sur les ondes de médias étrangers – médias qui, soit dit en passant, se gardent bien de vérifier sa légitimité sur le terrain – cette opposition n’a ni base, ni structures, ni programme. Elle navigue à vue sur un océan qu’elle ne maîtrise pas et ne maîtrisera jamais faute de militants.

Si donc les formations crédibles de l’opposition, l’Upads tout particulièrement, veulent jouer le jeu de l’alternance ou de la transition, elles doivent mettre d’abord de l’ordre dans leur propre camp. Mettre de l’ordre, c’est-à-dire se structurer sur toute l’étendue du territoire de façon telle qu’elles aient une représentativité nationale, résoudre les conflits qui les rongent de l’intérieur, faire émerger en leur sein des dirigeants pourvus d’une réelle autorité, fédérer les mille et une organisations qui se réclament d’elles, bref s’organiser sérieusement en vue des batailles politiques à venir.

C’est à ce prix, et à ce prix seulement, que les citoyens congolais confieront un jour le destin de leur pays à l’une ou l’autre de ces formations.

 

 

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