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Arsenaux

Jeudi 30 Décembre 2021 - 9:29

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Dotées d’instruments juridiques destinés à faciliter leur déploiement sur le terrain, les institutions publiques congolaises censées aider l’Etat à accomplir ses missions régaliennes souffrent-elles d’attentisme ? Comment expliquer qu’elles ne puissent pas exercer comme il se doit alors qu’elles disposent de tous les arsenaux légaux nécessaires pour agir ? A moins qu’elles les aient rangés dans les tiroirs pour qu’ils ne servent concrètement pas à grand-chose.

Dans le message sur l’état de la nation qu’il a délivré, mardi 28 décembre, devant le Parlement réuni en congrès, le président de la République s’est vu obligé de rappeler les termes de celui qu’il avait prononcé devant la même représentation nationale il y a quatre ans : « Dans mon message sur l’état de la nation en 2017, j’avais appelé la haute attention du Sénat et de l’Assemblée nationale pour un recours plus actif à l’enquête parlementaire, une de vos prérogatives établies par la Constitution ».

Si l’on comprend bien, le chef de l’Etat constate que ce mécanisme aux mains des deux chambres du Parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat, n’a pas été expérimenté, ou pas suffisamment pour produire les résultats escomptés en matière de restauration de l’autorité publique. Nuançons le propos : l’enquête parlementaire n’est pas un recours potentiellement ou essentiellement coercitif. Elle permet d’éclairer l’opinion des citoyens sur le fonctionnement de structures publiques ou privées dans des affaires qui les impliquent. Tant mieux cependant si, d’une façon ou d’une autre, elle peut aider la justice à établir les responsabilités en tant que de besoin.

A propos de la justice, là aussi le président de la République a noté qu’il subsiste dans le corps judiciaire « certaines pratiques contraires à l’éthique et susceptibles d’entamer la crédibilité de nos Cours et Tribunaux ». Des comportements « nocifs » que seule une réforme en profondeur de l’institution judiciaire pourra corriger. Sur ces entrefaites, c’est bien un vaste chantier qui s’ouvre et l’avenir nous dira si l’interpellation du premier magistrat, le chef de l’Etat, a reçu l’écho qu’il faut pour le bien être du justiciable.

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