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Bangui

Samedi 2 Octobre 2021 - 17:23

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Pour tenter d’exorciser les démons de la violence et de la division qui affectent leur pays depuis des décennies, les acteurs centrafricains s’étaient déplacés, le 28 septembre, à Rome, en Italie, écouter le message de réconciliation préparé pour eux par la Communauté Sant ‘Egidio, un facilitateur réputé pour son expérience en matière de résolution des conflits.

Au terme des échanges destinés à réunir les conditions du dialogue républicain promis par les autorités de Bangui, les parties n’ont pu s’accorder sur un point essentiel : la participation ou non des groupes armés à ce dialogue. On peut comprendre la déception de la population centrafricaine que tant d’années d’incertitude font douter de la capacité des leaders politiques de leur pays à placer l’intérêt supérieur de la nation au-dessus des leurs.

Deux points de vue se sont affrontés à Rome. D’un côté les partisans d’une concertation inclusive qui associerait tous les Centrafricains à la recherche de la thérapeutique convenable pour leur pays ; de l’autre, ceux qui posent le préalable du renoncement à la lutte armée par les rebelles, concrétisé par le dépôt des armes avant toute participation au dialogue. Ces voix dissonantes portées respectivement par l’opposition et le pouvoir amenuisent les chances de sortie de crise au moyen de la concertation.

Globalement, la situation sécuritaire en Centrafrique reste précaire. Le 6 février 2019, le gouvernement avait signé à Bangui un accord de paix avec quatorze groupes rebelles après de longues négociations menées à Khartoum, au Soudan, à l’initiative de l’Union africaine. Salué par tous et considéré par les diplomates comme la base du retour à la quiétude dans le pays, ce texte a rencontré beaucoup d’écueils dans son application.

Sant ‘Egidio, comme d’autres bonnes volontés qui se sont penchées sur le dossier centrafricain avant elle, est confrontée à la complexité de celui-ci. Elle reste patiente mais ne saurait remplacer les responsables centrafricains eux-mêmes, qu’ils soient au pouvoir, dans les organisations non-gouvernementales ou à l’opposition. Refusant de se parler, ils repoussent toujours très loin la frontière de la paix et de la concorde qu’ils promettent à leurs compatriotes en tant que leaders.  

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