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Bon sens

Mercredi 16 Novembre 2016 - 12:02

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Revenons un instant sur la politique intérieure de notre pays, pour dire ceci qui relève du simple bon sens : le temps est venu pour les formations qui prétendent parler au nom du peuple congolais de démontrer qu’elles sont représentatives, qu’elles ont une base populaire, qu’elles ne sont pas seulement des lobbies au service de personnalités ambitieuses. À quelques semaines, à quelques mois tout au plus, des élections générales qui renouvelleront tout ou partie de l’Assemblée nationale, ce rappel s’impose comme un impératif auquel ceux et celles qui ambitionnent de jouer un rôle dans la gouvernance publique doivent se soumettre sans délai.

Quitte à  heurter les convictions de certains acteurs de la scène qui va se jouer à bref délai, il convient de souligner que la remarque ainsi formulée concerne aussi bien la majorité que l’opposition : la majorité parce qu’elle va devoir se mettre en ordre de bataille pour appuyer sur le terrain le programme de « rupture » sur lequel s’est fait élire le président de la République il y a huit mois ; l’opposition parce qu’elle est plus morcelée que jamais alors même que la nouvelle Constitution devrait l’inciter à s’organiser en un tout cohérent comme cela se passe dans toutes les démocraties dignes de ce nom.

Ajoutons à ce qui précède que le temps est probablement venu, dans l’un comme dans l’autre camp, de procéder à un ajustement générationnel qui permette aux plus anciens de céder la place à la génération montante. Difficile, voire même impossible, dans la période de transition qui a permis au Congo de se reconstruire au lendemain des guerres civiles de 1997 et 1998, cette évolution est aujourd’hui possible sans provoquer des tensions internes qui perturberaient le processus de changement qui s’amorce naturellement.

L’idéal serait que ce processus s’amorce, puis se déroule de part et d’autre dans le cadre d’un congrès national, d’un dialogue ou d’états-généraux propres, d’une part, à la majorité et d’autre part à l’opposition. Alors, en effet, pourraient s’exprimer à haute et intelligible voix les projets et les ambitions des uns comme des autres, ce qui aurait comme conséquence d’éclairer les électeurs et les électrices sur les programmes de chacun.

 

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