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Chute

Mercredi 22 Avril 2020 - 10:38

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Ce qui se passe ces temps-ci sur le marché de l’ « or noir », autrement dit du pétrole, mérite bien évidemment une attention particulière. D’abord parce que le développement des pays comme le nôtre dépend très largement de la fluctuation des prix des hydrocarbures sur les marchés mondiaux ; ensuite et peut-être surtout parce que la bataille en cours sur ces mêmes marchés – car c’est bien d’une bataille au sens propre du terme qu’il s’agit – sera décisive pour nombre de pays producteurs en Afrique, en Amérique, au Proche et au Moyen Orient, en Asie et en Europe conçue au sens large c’est-à-dire incluant la Russie.

Nous n’entrerons pas ici dans le détail de la guerre qui débute dont l’un des premiers effets a été, ces derniers temps, l’effondrement des cours de l’or noir mais nous pouvons dès à présent parier que cette chute  plus que brutale aura de lourdes conséquences pour certaines grandes nations qui avaient parié lourd sur le maintien de ces mêmes cours à un haut niveau. A commencer par les Etats-Unis qui se sont lancés à corps perdu, ces dernières années, dans la production du pétrole et du gaz de schiste dans le but avéré de devenir à brève échéance l’un des premiers, voire même le premier pays producteur d’or noir de la planète.

Ce à quoi nous assistons dans le moment présent est très précisément au naufrage de cette politique. Un naufrage voulu de façon claire aussi bien par la Russie que par l’Arabie Saoudite et les pays du Golfe Persique qui se sont lancés dans une surenchère de production qui, elle-même, a fait plonger les cours de l’or noir dans un gouffre. Pour dire les choses clairement au-delà de l’enjeu économique et financier que représente le maintien des cours du pétrole à un niveau raisonnable ce qui se joue sous nos yeux n’est pas autre chose qu’une bataille stratégique entre les puissants de ce monde qui coûtera cher, très cher, à ceux qui la perdront. Ce que, visiblement, le président Donald Trump a compris et qui l’a conduit à jeter tout son poids dans la balance pour arrêter ce mouvement.

Quitte à passer pour de doux rêveurs nous pensons, quant à nous, que les pays comme le nôtre pourraient bien, au final, tirer de grands avantages du conflit qui  se précise dans le champ pétrolier entre les grands de ce monde.

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