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Clarté

Lundi 16 Janvier 2017 - 15:16

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Le plus étonnant dans les affaires Mokoko et Okombi Salissa, qui font à intervalles réguliers la « une » de médias étrangers comme RFI dans le but évident de dégrader l’image de notre pays, est qu’elles conduisent certains responsables de l’opposition, et non des moindres, à renier purement et simplement les principes fondamentaux de l’Etat de droit. Pour ces derniers ou ces dernières, en effet, la mise en liberté des deux hommes devrait être décidée, puis effectuée sans attendre que la justice se prononce sur les faits qui leur sont reprochés. Cela alors même que les actes ayant motivé leur arrestation sont aussi graves qu’avérés comme le montrent les déclarations de la force publique.

Si l’on comprend bien le raisonnement des personnalités qui prennent fait et cause pour le Général Mokoko et le député André Okombi Salissa – qui, soit dit en passant, avait disparu des écrans radar du Parlement depuis plusieurs mois – le fait d’occuper  des fonctions importantes au sein  de l’appareil d’Etat ou d’avoir un mandat électif mettrait à l’abri des lois qui fondent la démocratie ceux qui tentent de porter atteinte à ses principes fondamentaux. Une attitude pour le moins étrange qui mériterait des explications nettement plus claires de la part des personnalités politiques qui l’adoptent.

Ces explications sont d’autant plus nécessaires, nous semble-t-il, que dans le proche avenir vont se dérouler trois scrutins majeurs  –  élections législatives, élections sénatoriales, élections locales – qui contraindront certainement les tenants de l’opposition à expliquer aux simples citoyens que nous sommes les positions prises ces derniers mois en faveur de personnalités qui ont peu ou prou joué la carte du désordre dans la rue au lendemain du référendum de 2015, puis de l’élection présidentielle de 2016. S’ils ne le font pas alors que leurs formations politiques tentent de gagner cette  bataille électorale décisive, ils perdront à coup sûr tout chance d’accéder au pouvoir dans les cinq années à venir.

À quelques mois, ou même quelques semaines seulement de l’ouverture de la longue campagne électorale qui marquera l’année 2017, la clarté s’impose à tous ceux qui briguent un siège dans l’une ou l’autre des institutions représentatives de la République.

 

 

 

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