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Jeudi 12 Novembre 2020 - 19:38

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Alors que prend fin aujourd’hui la visioconférence qui a réuni pendant quatre jours les experts de la CEMAC et de la CEEAC dans le but de préparer la fusion de ces deux communautés de la région d’Afrique centrale, il n’est ni inutile ni prématuré de souligner le fait que ce noble dessein n’aura de sens véritable que s’il s’étend à l’ensemble du Bassin du Congo. Autrement dit qu’il va devoir intégrer les deux autres communautés de cette partie du continent que sont, d’une part, la Communauté internationale de la région des grands lacs (CIRGL) et, d’autre part, la Commission du Golfe de Guinée (CGG).

 

S’il est clair désormais que les Etats des deux entités dites « sous régionales » dont les experts s’emploient à préparer la fusion ont pris la juste mesure de l’enjeu que constituent l’abaissement des frontières, la libre circulation des personnes et des biens, la mise en place d’une monnaie et d’un système financier commun, la création d’une communauté de défense, il ne l’est pas encore que ces mêmes Etats ont inséré dans leur stratégie l’idée que le rapprochement en cours n’aura de sens que s’il s’étend en réalité à l’ensemble du Bassin du Congo.

 

Certes un pas décisif a été franchi sur cette voie lors de la Conférence d’Oyo qui permit, il y a trois ans, de créer le Fonds Bleu pour le Bassin du Congo puis de mettre en place progressivement ses structures. Manifestant avec force la volonté des dirigeants de cette partie du monde d’unir leurs efforts pour protéger la nature, lutter contre le dérèglement climatique, contribuer de façon efficace aux décisions prises lors de la COP 21 dans le but de sauver notre espèce, ce Fonds Bleu n’atteindra les objectifs qu’il s’est fixés que si tous les pays de cette partie du monde conjuguent leurs efforts dans tous les domaines. Une conjugaison qui ne sera possible qu’en donnant naissance à la plus vaste, la plus nombreuse, la plus jeune et potentiellement la plus riche communauté du continent africain.

 

Notre capitale, Brazzaville, étant située au cœur du Bassin du Congo et ayant eu la sagesse, ces vingt dernières années, de se doter des espaces nécessaires pour accueillir de façon régulière les dirigeants de la vingtaine de pays concernés, le temps n’est-il pas venu de commencer à écrire cette nouvelle page de notre Histoire commune ? Exactement comme l’ont fait les Américains à Washington et les Européens à Bruxelles.

 

 

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