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Concurrence

Jeudi 20 Décembre 2018 - 10:27

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Que les grandes puissances comme la Chine, les Etats-Unis, la Russie, l’Inde ou, bien sûr, la France observent avec de plus en plus d’attention ce qui se passe dans l’immense et très stratégique Bassin du Congo n’a rien d’anormal, ni même de surprenant dans un moment comme celui que nous vivons où les cartes se rebattent sur la table du jeu mondial. Mais ces mêmes puissances, qui disposent de moyens considérables et qui s’affrontent à fleurets mouchetés sur cette même table, ont-elles réellement conscience de l’enjeu que constitue cette partie du monde pour la planète tout entière ?

La réponse à cette question est : « Probablement pas, hélas »  car, si c’était le cas, les Grands conjugueraient leurs efforts pour faire en sorte que la paix s’impose sur toute l’étendue  de cette partie de l’Afrique. Or ça ne l'est pas, comme en témoignent les positions pour le moins diverses, sinon mêmes opposées, que prennent leurs dirigeants dans les régions les plus sensibles, les plus menacées même de cette partie du monde.

Tout se passe, en réalité, comme si Washington, Beijing, Moscou, New-Delhi, Paris et autres grandes capitales de ce monde n’étaient mues que par leurs seuls intérêts qui sont en réalité bassement matériels. Autrement dit comme si ces mêmes « Grands » ne voyaient  dans le destin de l’Afrique centrale qu’un marché en plein développement dont il convient de prendre directement ou indirectement le contrôle sur le plan stratégique, économique et financier. Quitte pour cela à ne contribuer en rien à la recherche de la paix durable sans laquelle aucun véritable progrès ne sera possible.

Prenons, pour illustrer ce propos quelque peu pessimiste, le cas de la lutte contre le dérèglement climatique qui ne sera gagnée que si les forêts, les tourbières, les fleuves, les grands lacs de cette partie du monde sont protégés. Qui donc, dans les capitales dont il est ici question, s’en préoccupe réellement  alors que se joue là et pour une large part le destin de l’espèce humaine ? Et qui a conscience, en ces mêmes lieux prestigieux, du fait que seuls la paix, le développement durable, l’éducation des nouvelles générations de cette partie du monde permettront de réaliser ces objectifs ? N’est-il pas temps pour les « Grands »  d’ouvrir enfin les yeux sur la réalité et d’agir en conséquence  ?

 

 

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