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Conseil

Mardi 10 Décembre 2019 - 11:15

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Ce conseil, qui ne sera certainement pas apprécié par son destinataire, est adressé à la très puissante compagnie Air France qui vient de modifier ses destinations vers l’Afrique centrale, en organisant des vols aller-retour Paris-Kinshasa-Brazzaville, sept jours sur sept. Une décision aussi logique qu’utile dans le moment où les deux Congo se rapprochent et où le Bassin du Congo s’impose comme l’un des marchés les plus prometteurs de l’Afrique. Mais une décision qui n’a visiblement pas été bien préparée, ce qui pose au moins trois  problèmes que la compagnie ferait bien de prendre en considération.

° D’abord le fait que la durée du trajet Paris-Brazzaville s’est allongée de plus de deux heures puisque les appareils de la compagnie font désormais étape à Kinshasa. Neuf heures et quelques de voyage, dont une heure et demie d’arrêt à Kinshasa durant laquelle les passagers sont confinés dans la cabine sans pouvoir sortir, ce qui est particulièrement éprouvant pour ceux voyageant en Economie.

° Ensuite le fait que le nettoyage de l’avion, d’abord à Kinshasa, ensuite à Brazzaville, se fait alors qu’un grand nombre de ces mêmes passagers se trouve toujours à bord. Ce qui a pour résultat de rendre l’étape de Kinshasa particulièrement désagréable et d’entraîner parfois de longues minutes d’attente, à Brazzaville, dans le couloir qui mène de la salle d’attente à l’appareil.

° Enfin le fait que le prix du voyage, anormalement élevé en classe Affaires et en classe Premium, n’a pas été abaissé alors même que l’augmentation importante du nombre de passagers générée par l’extension de la ligne à Kinshasa devrait le permettre. Une évidence qui, visiblement, n’a pas encore effleuré l’esprit de la direction de la compagnie mais que celle-ci va devoir prendre en compte.

Que les choses soient claires : les remarques ici énoncées ne se sont pas formulées seulement par les simples observateurs que nous sommes, mais aussi par toutes celles et tous ceux qui voyagent aujourd’hui à bord des avions d’Air France vers l’Afrique centrale ou vers l’Europe. Elles méritent d’autant plus d’attention que la direction de la compagnie affirme vouloir accompagner le développement des affaires au Congo, ce qui ne sera évidemment pas le cas si le prix des vols entre Brazzaville, Kinshasa et Paris demeure aussi élevé qu’il l’est aujourd’hui.

 

 

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