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Constat

Dimanche 2 Février 2020 - 10:00

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Qu’on le veule ou non, les inquiétudes rapportées dans le communiqué final adopté à l’issue de la réunion du comité de haut niveau de l’Union africaine sur la crise libyenne tenue à Brazzaville, le 30 janvier, ne dérogent pas à l’observation générale des faits. Telles qu’elles ont été exprimées lors du sommet de Berlin deux semaines plutôt : à savoir que la part de responsabilité des puissances étrangères dans l’effondrement continu de la nation libyenne est immense.

Là, par contre, où ces puissances divergent fortement est de les voir poursuivre des passes d’armes peu diplomatiques à mesure que transparait le degré de leur implication dans le conflit. La semaine dernière, Paris et Ankara s’accusaient   mutuellement d’aggraver la situation sur le terrain. En choisissant de s’importuner de cette façon, les autorités françaises et turques laissent comprendre en même temps que si elles décident de tempérer leurs inimitiés, elles peuvent utilement peser sur le cours des choses.

Maintenant que l’Union africaine à qui la communauté internationale réunie dans la capitale allemande, le 18 janvier, a donné mission de poursuivre ses bons offices entre les parties libyennes vient d’adopter une feuille de route à ce propos, comment réagiront les belligérants collatéraux du conflit ? La question mérite d’être posée car la bonne volonté des dirigeants africains, leur plaidoyer en faveur d’un forum de réconciliation nationale en Libye ne pourront tenir la route si les armes et les mercenaires venus de l’extérieur continuent d’alimenter la puissance de feux des protagonistes.

Une autre préoccupation est interne à l’Afrique. Comment les chefs de délégation des Etats membres de l’Union africaine attendus lors de la prochaine réunion de l’organisation, à Addis-Abeba réagiront-ils à la feuille de route du comité de haut niveau. Si les conférenciers de Brazzaville ont apprécié l’engagement pris par l’Algérie d’accueillir le forum de paix sur la Libye tel qu’il est préconisé, il restera à obtenir l’adhésion de tous les pays voisins, le soutien sous toutes les formes de toute l’Afrique et enfin le témoignage que de l’autre côté de la méditerranée l’acheminement des arsenaux de la mort s’est arrêté. Dans l’état actuel des choses, rien n’est acquis.  

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