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Mercredi 23 Août 2017 - 13:47

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 Le Premier ministre Clément Mouamba ayant choisi, après avoir été lui-même reconduit à la tête du gouvernement par le chef de l'Etat, de ne modifier qu'à la marge la composition de son équipe, la société civile congolaise ne peut que s'interroger sur l'ampleur des réformes qui marqueront les mois à venir. Comment, en effet, ce qui n'a pas été accompli hier pourrait l'être aujourd'hui alors que rien n'a véritablement changé au sommet de la gouvernance  publique ?

Conclure de cette question légitime que la volonté de rupture affichée par le président de la République au lendemain de son élection il y a un an et répétée avec force dans son Message à la Nation le 14 août ne se concrétisera pas serait cependant porter un jugement hasardeux sur les actions à venir. Pour au moins deux raisons que voici résumées en quelques mots:

 1) La situation présente du Congo ne permet pas la passivité. Elle exige, bien au contraire, des actions immédiates et radicales qui mettront de l'ordre dans la gestion des affaires publiques, qui rassureront les citoyens congolais quelque peu enclins au défaitisme, qui convaincront les institutions internationales que notre pays va reprendre sa marche en avant. Pour dire les choses encore plus clairement nous n’avons pas d'autre voie possible à suivre que celle du changement.

 2) Les personnalités  qui composent le nouveau gouvernement n'ont peut-être pas fait preuve d'un grand dynamisme ces derniers mois, voire même ces dernières années mais elles ont au moins l'avantage d'être rompues aux règles contraignantes de la gestion publique. Ayant une parfaite connaissance de l'appareil d'Etat et des administrations qui le composent, elles ont la capacité d'agir. Il suffit donc de les mobiliser plus qu'elles ne le sont ou qu’elles ne l'ont été dans le passé.

  Ce qui est certain, en tout cas, alors que le nouveau gouvernement prend ses marques, c'est qu'il n'a droit ni à l'erreur, ni à la passivité, ni même à la tranquillité. S'il ne se mobilise pas dès à présent pour répondre aux missions que lui a assignées le chef de l'Etat il ne fera pas "long feu", comme on dit en langue populaire. Mieux vaut pour lui s'en convaincre sans attendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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