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Et maintenant ?

Jeudi 3 Janvier 2019 - 21:05

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Oui,  maintenant que les objectifs ont été fixés de façon claire par le président de la République dans le message qu’il a adressé à la Nation en fin de semaine dernière, que va-t-il se passer ? 

Cette question, tous les citoyens congolais la posent individuellement et collectivement, en privé comme en public, avec l'espoir que le programme ainsi défini, à quelques heures du début de la nouvelle année, produira bien vite les effets attendus. Qu’il se traduira donc par une remise en ordre de la gouvernance qui, elle-même, assainira les finances publiques, réduira de façon significative la dette nationale, relancera les activités économiques, bref provoquera un rebond national dont chacun profitera.

Les attentes de la société civile sont d'autant plus fortes que le prix payé par la collectivité, tout au long des trois dernières années, a été particulièrement élevé, se traduisant par une hausse du chômage et une baisse des revenus qui ont durement impacté la nation congolaise dans son ensemble. S'il est vrai qu'ayant tiré les leçons des désordres intérieurs provoqués par une crise de même ampleur à la fin du siècle précédent nous avons su, cette fois, préserver l'unité nationale, il l'est tout autant que l'aspiration à une relance de la croissance et à une plus grande équité sociale devient de jour en jour plus forte.

D'où l'évidence qu'il convient de rappeler sans plus attendre, ici, selon laquelle l'Etat n'a pas droit à l'erreur. Qu'il doit donc faire en sorte que les appels à l’ordre, lancés de façon solennelle par le chef de l'Etat devant les deux chambres du parlement réunies en Congrès, ne restent pas des idées nobles mais, deviennent des réalités concrètes dont chacun tirera des avantages personnels à court terme. Un devoir qui s'impose au gouvernement, bien sûr, mais aussi et surtout à l'appareil d'Etat et à ses administrations, que celles-ci soient nationales ou locales.

Faire en sorte que l'argent prélevé de différentes façons sur la communauté nationale permette la relance économique et le progrès social dont dépend pour une large part la paix intérieure est clairement l'enjeu des douze mois à venir. Nul ne saurait en sous-estimer l’importance.

 

 

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