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Fiscalité

Samedi 19 Décembre 2020 - 18:29

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A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles, dit-on. Touchées comme plusieurs autres secteurs de la vie nationale par la crise économique et sanitaire toujours en cours, les entreprises du transport terrestre respirent un tout petit peu mieux du fait du rabattement de moitié de leurs charges fiscales ces douze derniers mois.

A titre d’illustration, de trente-six mille quatre cent soixante-dix francs CFA de patente annuelle exigée auparavant, une voiture-taxi ne déboursera que dix-sept mille sept cents francs ; de huit-cent mille francs CFA, un véhicule de vingt tonnes descend à quatre-cent un mille deux-cents francs de frais de patente. Autant dire que le niveau d’allègement est particulièrement alléchant.

En préconisant ces mesures encourageantes pour les entreprises de diverses tailles impliquées dans le transport des personnes et des marchandises, l’administration fiscale a prévu des garde-fous. Elle somme les contribuables de se hâter dans le règlement de leurs taxes au plus tard le 15 janvier de l’année prochaine. Au-delà, les retardataires s’exposeront à une majoration des charges de l’ordre de 50%. Un en mot, le rabattement ne leur profitera pas.

La réduction des contributions fiscales chez les transporteurs terrestres intéresse indirectement le citoyen lambda. A Brazzaville et dans d’autres localités du Congo desservies par un système public ou privé de transport en commun, l’élève, l’étudiant, le travailleur, le commerçant, la vendeuse au marché sont confrontés aux caprices des opérateurs du secteur qui font de la pratique du demi-terrain la norme de leur métier.

Le taximan, le conducteur du bus et du minibus ont une panoplie de raisons qu’ils invoquent pour justifier la segmentation des itinéraires : le coût jugé exorbitant de la patente, les pénuries cycliques d’approvisionnement des stations d’essence en carburant, ou encore l’état défectueux des voiries urbaines. Comme pour dire qu’ils ne concèdent aucune contrepartie aux clients qu’ils détroussent adroitement jour et nuit.

Questions : ces allègements fiscaux tout à fait salutaires par les temps qui courent auront-ils un effet d’entrainement sur le comportement du marché du transport en commun ? Pourraient-ils contribuer à baisser les prix des denrées alimentaires, au moins dans cette période sensible des fêtes ?

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