Idées forces du 25 septembre

* « Nos leaders politiques actuels craignent beaucoup plus pour leur pouvoir au sein d’une politique basée sur la compétition de l’argent plutôt que des idées ; et le peuple ne comprend pas quel est son rôle de militant aux côtés des leaders politiques. »

François Théodore Amoussou, essayiste béninois, La Nouvelle tribune, 22 juillet 2014

* « Je suis peut-être le dernier arrivé, et je suis le plus jeune, mais ils me connaissent et je les connais depuis longtemps. Je n'ai pas été bizuté, si c'est ce qui vous inquiète, et, de mon côté, je respecte la séniorité. »

Ali Bongo Ondimba, président du Gabon, Jeune Afrique n°2800 du 7 septembre 2014

* « Le degré de corruption est endémique à toutes les échelles. Aucune guerre contre des mouvements terroristes ou rebelles ne peut oblitérer la question de la corruption qui est centrale » 

 Tahéruka Shabazz, président du parti du renouveau panafricain en république centrafricaine,  Oeil d’Afrique, 26 août 2014

* « Dans la gouvernance de nos institutions, l’infiltration par la politique a tendance à corrompre la fonction d’administrateur, qui aurait pu être suffisamment libre pour, comme dans le système des universités américaines. »

Abou Bakr Moreau, enseignant-chercheur, Études américaines, Flsh, Ucad, Dakar, Le Quotidien du samedi 13 septembre 2014

* « Il y avait une cinquantaine d’États lors de la création de l’ONU…Ils sont aujourd’hui près de 200. Il y a un phénomène de prolifération étatique beaucoup plus réel et peut-être plus dangereux que la prolifération des armes de destruction massive dont on parle beaucoup. »

Pascal Boniface, directeur de l'IRIS, Le Nouvel Observateur, 17 septembre 2014