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Kiébé-Kiébé

Mercredi 13 Novembre 2013 - 0:15

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Ce qui se passe autour de l’exposition kiébé-kiébé que nous avons organisée avec l’aide de l’État sur l’autre rive de l’océan Atlantique, dans la ville brésilienne de Salvador de Bahia, est exemplaire d’un mouvement qui ne cessera de s’accélérer dans les années à venir. Jusqu’ici, en effet, ce sont les grands musées étrangers, tel le musée des Arts premiers à Paris, qui collectionnaient et présentaient à grands frais des objets venus d’Afrique. Mais désormais, ce sont les pays comme le Congo qui rassemblent masques, armes, statuettes, monnaies, portes de case, objets rituels, afin de les préserver de la destruction ou du trafic international d’œuvres d’art qui ne cesse de s’amplifier.

Rassemblée à Brazzaville au terme d’une quête qui dura dix longues années et qui n’est toujours pas achevée, la collection d’objets kiébé-kiébé, cette danse-spectacle initiatique pratiquée dans les villages du nord des Plateaux et du sud des deux Cuvettes, a été présentée pendant de longs mois à Brazzaville même. Puis elle a quitté temporairement le Congo pour le Brésil, suscitant à Salvador de Bahia un tel engouement que la deuxième plus grande ville du Brésil, Sao Paulo, vient de nous demander de l’abriter à son tour. De là l’exposition gagnera la grande île de Cuba au début de l’année prochaine avant de revenir près d’Oyo où s’élèvera un musée destiné à l’abriter.

Le temps est donc venu pour l’Afrique centrale de préserver elle-même les vestiges de son passé, de protéger ses arts traditionnels, de redonner vie à une histoire plusieurs fois millénaire que les temps modernes avaient occultée et dont nous-mêmes, Africains, avions tendance à sous-estimer l’importance. Fait tout aussi essentiel, sinon même plus, cette redécouverte nous permettra de mettre à l’abri des convoitises étrangères un capital historique et artistique qui n’a pas de prix. Il conduira demain de grandes capitales comme Brazzaville à proposer aux visiteurs venus du monde entier des collections uniques qui démontreront l’incroyable richesse de notre continent.

Cet objectif, bien sûr, ne sera pas atteint en quelques mois, mais si les pouvoirs publics se mobilisent comme tout semble l’indiquer, le Congo sera demain l’un des pays du continent vers lequel afflueront touristes et chercheurs en quête d’un passé que la modernité faillit engloutir à jamais.

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