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La Libye et l'UA

Jeudi 27 Juin 2019 - 21:39

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La visite à Brazzaville, le 26 juin, du chef du gouvernement d’union nationale de Libye, Fayez el-Sarraj, replace-t-elle l’Union africaine (UA) au cœur du dossier libyen ? En charge de celui-ci pour le compte de l’organisation continentale, le chef de l’Etat congolais n’a pas ménagé ses efforts au long des dernières années pour espérer une sortie de crise dans les meilleurs délais.

En l’occurrence, le président Denis Sassou N’Guesso a reçu en diverses occasions, hors du pays comme dans la capitale congolaise, les principaux acteurs de ce conflit. De Fayez el-Sarraj au maréchal Khalifa Haftar, chef de l’armée nationale œuvrant dans l’est du pays, en passant par les chefs de tribus, le ballet diplomatique déployé par Brazzaville n’avait d’égal que la volonté du président du comité de haut niveau de l’UA à honorer ses engagements vis-à-vis de la communauté africaine et internationale.

Il est clair, en raison de son ampleur, mais surtout des interférences multiples, que le conflit libyen ne peut être réglé que dans un contexte de retour à la confiance dans chacune de ses composantes. Cela signifie à-peu-près qu’il faut une bonne dose d’humilité et un grand cœur de la part des belligérants intérieurs, à savoir le gouvernement installé dans la capitale Tripoli et les forces qui tiennent l’est du pays avec Benghazi comme ville d’ancrage.

Au regard de la situation sur le terrain, la question que l’on peut se poser est celle de savoir si les Libyens qui se tirent à nouveau dessus depuis le 4 avril dernier ont la liberté de leurs choix. A peine les affrontements pour le contrôle de la capitale avaient-ils commencé que les sources informées dessinaient sur le coup la carte des puissances extérieures engagées de diverses manières dans cette guerre en faveur de l’un ou l’autre camp.

N’est-ce pas contre cette prise en otage déguisée de leur pays que les Libyens devraient avant tout se libérer ? N’est-ce pas en le faisant qu’ils pourraient aider l’UA à les accompagner réellement sur la voie de la réconciliation nationale ? Si tel n’est pas le cas, la révolution de 2011 désormais muée en guerre civile privera encore pour longtemps ce pays tranquille que fut malgré tout la Libye de sa capacité à assurer l’avenir de son peuple.

Les Dépêches de Brazzaville

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