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Libye

Mercredi 7 Janvier 2015 - 9:43

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Si Nicolas Sarkozy, alors Président de la République française, avait écouté les mises en garde que formulaient ses pairs africains, s’il n’avait pas suivi les conseils absurdes que lui prodiguaient des intellectuels déjantés comme le « philosophe » Bernard-Henri Lévy, s’il avait eu l’intelligence de prévoir les conséquences que l’assassinat du Guide libyen Mouammar Kadhafi auraient inévitablement son successeur, François Hollande ne se trouverait pas  aujourd’hui dans la situation intenable d’un pays qui a aggravé la crise au lieu de la résoudre et qui en subit directement les effets désastreux pour son propre compte.

Le drame que vit la Libye revenant au premier plan de l’actualité en raison du chaos qu’elle crée sur toute l’étendue du Sahel cette réflexion de bon sens, qui n’est pas nouvelle et qui s’est trouvée maintes fois formulée dans nos colonnes, va-t-elle enfin être prise en compte par les autorités françaises ?

De deux choses l’une : ou bien la France et ses partenaires occidentaux, qui sont largement responsables de la situation présente, laissent les Africains chercher une issue à la crise libyenne et les aident à trouver les moyens nécessaires pour y parvenir ; ou bien ils continuent à intervenir de façon anarchique comme ils l’ont fait jusqu’à présent sans tenir compte des conseils qui leur étaient donnés. Dans le premier cas la Libye, au terme d’une épreuve plus ou moins longue, retrouvera son unité et pourra enfin vivre en paix avec elle-même ; dans le second cas son peuple et ceux qui l’entourent s’enfonceront dans une crise infiniment plus grave dont les effets collatéraux seront dramatiques pour les nations occidentales elles-mêmes.

La partie qui se joue sous nos yeux dans cette partie de l’Afrique s’annonce en tout état de cause décisive. Pour la Libye, bien sûr, mais aussi pour l’Afrique du nord dans son ensemble et pour la Méditerranée elle-même comme le montre la multiplication des drames qui se déroulent chaque jour à proximité immédiate des côtes de l’Europe avec la dérive de navires chargés d’hommes, de femmes et d’enfants qui tentent, en fuyant leur pays, d’échapper à une mort certaine.

Le temps presse. Demain il sera trop tard !

 

 

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