Mise à jour

Le constat selon lequel les contre-performances de nos équipes engagées dans les compétitions internationales sont parfois dues au manque de compétences des entraîneurs congolais est bien réel. Attendu que si l’enseignant n’est pas à la hauteur, les apprenants non plus ne seront guère performants.

Dans tous les domaines, c’est dans l’effort que l’on trouve satisfaction. Et l’engagement pris par la Fédération congolaise de football (Fécofoot) de faire de la formation de ses cadres techniques l’une de ses priorités est judicieux. A l’heure qu’il est, aucun technicien congolais ne possède la licence A CAF, tandis que les détenteurs de la licence B CAF  relèvent de l’exception.

Le pari gagné par la Fécofoot auprès de la Confédération africaine de football (CAF) d’organiser, pour la première fois à Brazzaville, un stage en vue de l’obtention de la licence B CAF auquel participent plus d’une vingtaine d’entraîneurs est de nature à élever le niveau du football congolais.

L’instance qui gère le football national espère cette fois trier dans cette vague la bonne graine qui donnera dans quelques années des résultats probants. La volonté de mettre à jour son fichier d’entraîneur s’est, d’ailleur, confirmée par l’inscription de cinq autres techniciens dans la licence A CAF, deux d’entre eux ayant déjà commencé les cours en ligne avant de passer l’examen final.

Le combat consiste désormais à créer les conditions pour organiser en terre congolaise, avec le concours de la Fédération française de football, le stage de formation pour l’obtention de la licence A CAF. Le football congolais a incontestablement besoin d’entraîneurs certifiés pour entamer le processus de sa résurrection.