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Mardi 3 Septembre 2019 - 12:42

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Que l’entretien entre Emmanuel Macron et Denis Sassou N’Guesso, ce matin à l’Elysée, ne plaise pas à tout le monde, n’a rien de bien surprenant. Mais si ceux qui le critiquent vertement pour une raison ou pour une autre avaient deux sous de bon sens, ils reconnaîtraient, mezzo voce bien sûr mais publiquement tout de même, qu’il intervient au bon moment pour le Congo comme pour la France et que, par conséquent, il mérite sinon d’être applaudi du moins d’être soutenu de façon plus ou moins discrète en fonction du degré d’agressivité contre le pouvoir que pratiquent les opposants congolais.

Tout le monde, en effet, a intérêt dans le moment présent à ce que les relations entre la France et le Congo se resserrent fortement. Pour ceux qui briguent l’accès au pouvoir en  2021 grâce à l’élection présidentielle comme pour ceux qui, plus modestement, ambitionnent d’obtenir de nombreux sièges à l’Assemblée nationale en 2022, le fait que les malentendus existant entre les deux pays se dissipent ne peut avoir demain que de bonnes conséquences pour eux comme pour les tenants de la majorité qui détient aujourd’hui le pouvoir.

Outre le fait que l’instauration, ou plutôt la restauration de liens étroits entre les deux Etats aura des effets très positifs sur le plan économique et financier dans le moment même où nos finances se redressent grâce à l’accord conclu avec le Fonds monétaire international, le rapprochement diplomatique, stratégique qui en résultera redonnera confiance à la communauté internationale qui doutait jusqu’à présent de notre capacité à nous redresser. Nous en aurons très vite la preuve avec l’afflux des investisseurs dans des domaines jusqu’à présent quelque peu délaissés comme l’agriculture, la pêche ou l’agroforesterie

S’il est un devoir que l’opposition congolaise devrait s’imposer aujourd’hui, c’est bien celui de soutenir l’action engagée par le chef de l’Etat dans le but de redonner au Congo la place qui lui revient dans l’émergence de l’Afrique centrale. Sans renier pour autant ses convictions et ses projets, mais en reconnaissant que les accords négociés à Paris cette semaine  contribueront de façon efficace à l’essor de la nation congolaise tout entière.

Disons-le clairement, ce serait pour elle faire preuve de maturité politique.

 

 

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