Publié sur adiac-congo.com : toute l'actualité du Bassin du Congo (https://www.adiac-congo.com)

Accueil > Pardonner

Opinion

  • Éditorial
    - Les Dépêches de Brazzaville
  • Réflexion
    - Jean-Paul Pigasse
  • Le fait du jour
    - Gankama N'Siah
  • Humeur
    - Faustin Akono
  • Chronique
    - Boris Kharl Ebaka
  • Brin d’histoire
    - Mfumu
  • Tribune libre
    - Sergueï Lavrov
  • Idées-forces
    - Les Dépêches de Brazzaville
  • Analyse
    - Xinhua
  • Éditorial

Pardonner

Jeudi 12 Octobre 2017 - 10:36

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel


Tout comme cela s'est passé à la fin des années quatre-vingt-dix du siècle précédent lorsque prirent fin les guerres civiles qui avaient dévasté notre pays pendant des mois se pose à nouveau la question du pardon. Faut-il, ou ne faut-il pas écarter durablement de la société ceux et celles qui ont cherché à la détruire dans une partie du territoire national dans le but d'imposer leur loi arbitraire aux populations qui y vivaient jusqu'alors en paix ?

A cette question le Président de la République a répondu de façon claire lors de l'entretien qu'il a eu la semaine dernière à Brazzaville avec les Sages et les Notables du Pool : oui le pardon est acquis pour ceux qui ont été manipulés par le "Pasteur Ntoumi" dès lors qu'ils remettront librement leurs armes aux autorités chargées de les récupérer; non il ne le sera pas une nouvelle fois pour celui qui se fait appeler "Pasteur Ntoumi" et qui a semé la terreur des mois durant dans le sud de ce département.

Ce qui s'est passé tout au long des dernières semaines n'est, en effet que la réédition des horreurs qui s'étaient produites en 1998 et 1999 alors que le conflit provoqué par l'ancien Président Pascal Lissouba pour empêcher Denis Sassou N'Guesso de se présenter à l'élection présidentielle de 1997 avait pris fin et que la paix était revenue sur toute l'étendue du territoire national. Une résurgence de la violence, du déni de l'Etat de droit, du mépris de l'humain qui témoigne, hélas!, qu'en dépit des progrès accomplis au cours des quinze dernières années les mauvais démons continuent de hanter l'esprit et le coeur de certains d'entre nous.

Nul ne peut dire dans le moment où sont écrites ces lignes ce qui se passera dans les jours et les semaines à venir. Si, en effet, le retour de la paix est acquis partout où celle-ci a été mise en péril et si le dépôt des armes par la grande majorité des jeunes qui en ont été pourvus est probable, voire même certain personne ne sait en revanche ce que fera l'auteur de ces crimes, Frédéric Bintsamou. Se rendra-t-il enfin pour être jugé par les tribunaux de la République, ou bien continuera-t-il de recourir à la violence avec les quelques fanatiques qui l'entourent jusqu'à ce que la force publique le neutralise ?

Prions le ciel pour que l'issue de cette crise soit rapide !

Les Dépêches de Brazzaville

Edition: 

Édition Quotidienne (DB)

Notification: 

Non

Éditorial : les derniers articles
▶ 27/7/2025 | Après la clameur...
▶ 24/7/2025 | Rail
▶ 24/7/2025 | Le pari réussi de Brazzaville
▶ 24/7/2025 | 16 août
▶ 23/7/2025 | Créatif
▶ 21/7/2025 | Amer constat
▶ 17/7/2025 | Au rythme
▶ 16/7/2025 | Belle promotion
▶ 15/7/2025 | Axe Sud
▶ 14/7/2025 | Délabrement
  • Accueil
  • Partenaires
  • Annonceurs
  • Contact
  • Crédits
  • Mentions légales

Le Groupe

  • Les Dépêches de Brazzaville

  • Le Courrier de Kinshasa

  • ADIAC TV

  • Musée du Bassin du Congo

  • Éditions les Manguiers

  • Imprimerie du Bassin du Congo

Services

  • Abonnez-vous
  • Newsletter
  • Abonnement flux RSS
  • Abonnement média
  • Offre spéciale Entreprise
sas.cmd.push(function() { sas.render("94320"); // Format : Floor Ad 728x90 });

URL source: https://www.adiac-congo.com/content/pardonner-70641