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Petite vague couleur

Mercredi 8 Juillet 2020 - 16:11

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Dans son édition du 7 juillet, notre journal s’est fait l’écho des élections municipales françaises, au cours desquelles les écologistes ont remporté plusieurs grandes villes de l’Hexagone. Ce n’est pas exactement de cette vague verte, comme les médias l’ont décrite, qu’il a été question dans le papier dont nous faisons allusion. C’est de la vague ébène, disons la petite vague noire, qui voit quelques Franco-Congolais siéger dans les conseils municipaux.

Cinq élus au total à ce scrutin, d’après le compte rendu de notre reporter qui n’a pas manqué d’évoquer le changement de mentalités et une certaine amélioration de la visibilité des Franco-Africains dans leur pays d’accueil. Comme pour dire que cela a duré longtemps avant ce déclic sur lequel les chercheurs se chargeront de commenter. Pourvu que la tendance se poursuive et que le sentiment d’être des citoyens réellement intégrés domine désormais.

A la tâche, les nouveaux promus s’imprégneront des réalités du pouvoir local, des défis auxquels les institutions publiques sont confrontées dans la gestion quotidienne des cités. Ils intègrent un système qui a ses droits et ses devoirs. Par le fait de leur nouvelle situation, ces conseillers locaux peuvent ambitionner d’autres challenges, et aussi penser à leur pays d’origine.   

Pourrait-on imaginer un échange d’expériences entre ces élus français et leurs homologues congolais ? Une telle approche aiderait à concevoir des partenariats solides entre les communes et les départements. Le Congo pourrait ainsi renforcer ses capacités et mieux orienter sa politique de décentralisation administrative qui tarde à produire ses effets. Pour cela, les Congolais de France devront changer leur regard vis-à-vis de leur pays de provenance, et celui-ci changer le sien vis-à-vis d’eux.

Une passerelle existe au pays, à travers la branche du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération en charge des Congolais de l’étranger. Il s’agit de mettre à profit ce cadre public, d’imaginer d’autres mécanismes de dialogue pour créer une symbiose entre le Congo et sa diaspora. Le bénéfice en serait grand pour les deux parties souvent exposées aux préjugés du manque d’information sur les appréhensions de l’une et les revendications de l’autre.

 

 

 

 

 

 

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