Plaidoyer

Ce plaidoyer en faveur de l’Agence Congolaise d’Information (ACI) nous l’avons formulé à plusieurs reprises dans les colonnes de notre quotidien et nous le reformulons ici aujourd’hui avec plus de force encore pour deux raisons : d’abord parce que les autorités de la République se mobilisent dans ce sens comme le prouvent les actions entreprises par le ministre de la Communication et des médias, Thierry Moungalla ; ensuite par ce que nous-mêmes, organes de la presse écrite, nous avons besoin, le succès aidant, de multiplier et de diversifier les sources d’information auxquelles nous nous référons.

Cela ne se voit peut-être pas, mais le Congo vit une révolution médiatique à laquelle l’Agence d’information d’Afrique Centrale et Les Dépêches de Brazzaville, nos deux organes de presse quotidiens, participent activement. En modernisant ses chaines de télévision publiques et privées, en soutenant le développement de puissants médias écrits, en développant les réseaux internet sur toute l’étendue du territoire, il permet à ses citoyens, mais aussi aux entreprises, aux observateurs, aux diplomates de savoir ce qui se passe partout dans le pays. Et c’est ainsi qu’il devient une démocratie à part entière.

Au cœur de ce vaste mouvement, même si le grand public n’en est pas vraiment conscient, se trouvent des médias comme l’ACI qui est présente dans tous les départements du Congo et qui, de ce fait, peut générer le courant permanent d’informations dont ont besoin les organes de la presse écrite comme de la presse audiovisuelle pour remplir correctement leur mission. Que ceux qui doutent de cette analyse se réfèrent à ce qui se passe dans tous les grands pays de la planète et considèrent le rôle irremplaçable que jouent l’Agence France Presse en France, Reuters en Angleterre, Associated Press aux États-Unis, Ria Novosti en Russie, Xinhua en Chine, etc.

L’État congolais ayant pris la pleine mesure de l’importance que revêt l’ACI, le plaidoyer que nous présentons ici ne s’adresse pas à ceux qui l’incarnent, mais à ceux qui, comme nous, ont besoin d’une information fiable, continue, exhaustive, rapide aussi afin d’exercer leurs activités dans les meilleures conditions.  Soutenir le mouvement engagé pour aider l’agence nationale à se reconstruire est un devoir auquel ils ne sauraient se soustraire. Parole de journalistes !