Podium

Le sprint final est lancé parmi  les sélections africaines qui se sont donné rendez-vous à Dakar, la capitale sénégalaise, pour écrire du 9 au 19 novembre les plus belles pages du handball continental. La 25^e édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) consacrera, au terme des matches de haute facture, une nouvelle reine qui succédera aux Angolaises, quatorze fois championnes d’Afrique. Les équipes engagées vont se donner coup pour coup et tenter d’arracher, en plus du titre, les places qualificatives à la prochaine phase finale de la Coupe du monde prévue en 2023, au Danemark.

Candidates crédibles pour figurer dans le  très convoité  top 3, les Diables rouges dames, qui courent après leur premier titre continental en 1985, ont-elles toutes les cartes en main pour stopper l’hégémonie des Palancas negras ? Statistiquement parlant, non.  Parce que les Angolaises ont des nerfs solides et ne sont pas prêtes à abandonner facilement leur couronne. Il faudra donc se lever par l’effort avec la ferme volonté de bousculer la hiérarchie.

Dans ce genre de compétitions, le talent seul ne suffit pas. Le mental est une arme sur laquelle les Congolaises peuvent s’appuyer pour améliorer leur classement et figurer parmi les trois meilleures équipes du tournoi. En l’espace de deux compétitions majeures, les Diables rouges ont, en effet, retrouvé le germe de leur renaissance.

La préparation étant la clé de la réussite sportive, le Congo a bien répété ses gammes en Turquie avant de rallier Dakar avec l’ambition d’aller le plus loin possible dans cette compétition. De par leurs prestations lors de la dernière CAN au Cameroun et à la Coupe du monde en Espagne qu’elles ont participées en 2021, l’on a le droit d’être optimiste sur leurs chances de terminer sur le podium.