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Prions !

Mercredi 25 Novembre 2015 - 10:00

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Oui, que nous soyons catholiques, protestants, musulmans, animistes, panthéistes et même, pourquoi pas, incroyants prions pour que la visite du Pape François en Afrique porte haut et clair le message de paix qui l’a inspiré. Courageux et déterminé l’homme venu du Sud qui a remplacé  Benoît XVI sur le trône de Pierre, à Rome, sait mieux que quiconque l’importance que la religion, c’est-à-dire la croyance en une ou des autorités suprêmes auxquelles les humains se réfèrent, vit toujours et plus que jamais dans nos sociétés. 

S’il a choisi de venir sur le continent africain et tout spécialement en Afrique centrale c’est, bien sûr, pour rencontrer l’une des plus grandes communautés chrétiennes de la planète. Mais c’est aussi pour délivrer un message de paix, de tolérance, de concorde entre les hommes qui apparait de plus en plus nécessaire dans une époque où l’extrémisme religieux prend des proportions inquiétantes, provoquant partout des drames sanglants que les Etats semblent incapables de prévenir. Et c’est pourquoi la troisième étape de sa visite en Afrique, celle de Bangui,  s’annonce aussi comme la plus sensible.

Décidée en un temps où chrétiens et musulmans paraissaient se réconcilier dans un combat commun pour la paix et la liberté, la venue du Pape en Centrafrique paraissait s’imposer. Elle permettrait, en effet, de lancer depuis un lieu marqué au fer rouge par le fanatisme un message planétaire sur les vertus du dialogue entre les religions qui aurait fait progresser la cause de l’humanisme sur les cinq continents. Et c’est pourquoi  François avait répondu favorablement à l’invitation qui lui était faite  par les autorités politiques et religieuses du pays.

Les tensions qui ont ressurgi ces derniers temps à Bangui et ailleurs font planer aujourd’hui sur cette visite une menace bien réelle que nul ne peut ignorer. Car si la personne même du Pape François sera protégée de mille et une façons celle des dizaines, des centaines de milliers de croyants qui iront l’accueillir, l’écouter, l’applaudir ne le sera évidemment pas. Et si, par malheur, un attentat est  perpétré contre des innocents, l’Eglise tout entière en paiera le prix fort.

Puisqu’il ne nous reste apparemment plus que cet espoir à exprimer, prions donc pour que rien ne vienne troubler cette visite.

 

 

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