Pronostic

Ecrivons-le ici sans l’ombre d’un doute : l’année 2021 nous permettra certainement de résoudre les problèmes auxquels nous sommes tous confrontés et qui ont lourdement marqué l’année 2020 qui s’achève. Ceci parce que, d’une part, notre pays le Congo détient des actifs importants parmi lesquels figurent en bonne place une population jeune, dynamique, ambitieuse qui n’a pas sombré dans la dépression et des ressources naturelles considérables dont l’exploitation rationnelle, progressive, respectueuse de l’environnement génèrera très vite  un bond en avant économique dont chacun de nous profitera.

Ce pronostic paraitra sans doute quelque peu utopique à certains, mais il est en réalité posé par de nombreux observateurs de la scène africaine qui constatent que l’effondrement des cours du pétrole sur les marchés mondiaux et la pandémie destructrice du coronavirus n’ont pas plongé notre pays dans une crise semblable à celle que vivent de nombreuses nations dans son environnement proche ou lointain. Avec cette conclusion, importante à tous égards, que si l’échéance politique majeure que constitue l’élection présidentielle se déroule en mars prochain, comme tout l’indique aujourd’hui, dans le calme, la paix, la sérénité, la marche en avant du Congo reprendra sans délai, s’accélèrera même.

Ceci est d’autant plus  évident que notre pays est perçu, à la différence de plusieurs de ses voisins, comme un pays stable, organisé, mâture qui a pris non sans mal comme on l’a vu à la fin du siècle dernier la juste mesure des drames que peuvent provoquer les divisions internes, les querelles ethniques et les sur-ambitions politiques. Jouant de plus un rôle croissant dans la prévention et la gestion des crises en Afrique centrale, mais également sur le continent comme on le voit en Libye, nous détenons des atouts d’autant plus remarquables au regard de la communauté internationale que notre plus haute autorité, Denis Sassou N’Guesso, vient d’être porté à la présidence d’une des plus importantes communautés africaines, la CEEAC, qui rassemble les onze pays du Bassin du Congo, occupe 6,6 millions de km² au cœur de l’Afrique et fait vivre près de 200 millions d’êtres humains.

Oui, toutes les conditions sont réunies pour que l’année dont nous vivrons les premières minutes le 1^er janvier soit une bonne et heureuse année.