À-propos

Si la téléphonie mobile connaît un véritable engouement en Afrique, en se rangeant comme facteur de croissance et un moteur de développement, en contribuant à la création d'emplois, de micro-entreprises, en luttant contre l’inclusion numérique, l’Intelligence artificielle souvent, abrégée sous le signe de IA, représente une nouvelle opportunité dans un continent qui veut rattraper son retard infrastructurel.

Des exemples d’utilisation de l’IA dans quelques pays africains montrent bien comment ces programmes informatiques dynamiques contribuent rapidement à régler des problématiques complexes.  Ce qui est sûr, des entreprises africaines innovantes sont déjà à l’affût de cette technologie pour offrir des services à valeur ajoutée, comme dans l’agriculture, avec des applications de gestion de l’eau, le commerce et le tourisme.

Comme l’explique l’écrivain Claude Dreschel dans ce numéro, l’IA va être un facteur de croissance pour l’Afrique si les entrepreneurs et les politiques saisissent l’enjeu derrière. Pour que ces programmes soient circonscrits dans un processus de développement transversal, il faut sans doute se débarrasser des préjugés sociaux qui fragilisent encore l’IA.

La technologie décuplerait les capacités de surveillances portant ainsi atteinte à la vie privée en accumulant des données qui permettraient de faciliter et automatiser de vastes campagnes de manipulation. Elle menacerait d’automatiser des emplois qui représentent le gagne-pain de familles et de communautés entières.  

Des plaintes souvent entendues mais qui restent marginales devant les bénéfices de l’IA qui devrait se déployer avec éthique en tenant compte du contexte socio-culturel et économique du continent.