Quand la recette passe avant l’entretien des moyens de transport en commun !

L’entretien des moyens de transport en commun tend à être banalisé par tous. Chauffeurs, contrôleurs ou usagers, personne n’est inquiété par l’insalubrité observée dans ces engins, alors que certaines pathologies sont dues à leur mauvaise hygiène.

Cette réalité devenant très gênante et dangereuse, nous devons la dénoncer sans passer par le dos de la cuillère. En effet, des chauffeurs et contrôleurs voire des propriétaires de ces véhicules se contentent plus de leurs recettes journalières que de la propreté. A l’intérieur comme à l’extérieur de ces moyens de transport en commun, la saleté et parfois des odeurs dérangent tout passager à bord. Une vraie souillure qui ne dit pas son nom.

Dès les premières heures de la matinée jusqu’à tard dans la nuit, les transports en commun embarquent passagers et marchandises dont certaines sont avariées. Alors, si leur propreté n’est pas prise au sérieux, ces moyens de transports se transformeront en vecteurs des agents pathogènes de nombreuses maladies.

Ce qui est encore inacceptable, c’est que des jeunes contrôleurs de bus se présentent à leurs clients le matin comme des personnes ayant passé la nuit à un réveillon, sans jamais se préoccuper de leur propre hygiène corporelle. Et c’est aussi de cette façon-là qu’ils transmettent aux clients toute sorte de microbes. Encore que certains d’entre eux ne se gênent pas de fumer de la cigarette au milieu de leurs clients. Au moindre reproche d’un client, ils réagissent vigoureusement. Quel agissement !

Si des dispositions ne sont pas prises du côté des gestionnaires de nos villes pour pousser les propriétaires des moyens de transport en commun à veiller à l’hygiène de leurs véhicules, ces engins se transformeront peu à peu en des milieux de grandes infections microbiennes. Affaire à suivre !