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Lundi 10 Avril 2017 - 19:40

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Pourquoi diable ! Frédéric Bintsamou, qui a de nombreux morts sur la conscience et dont les bandes sèment la terreur dans une petite partie du département du Pool, n'a-t-il pas été mis jusqu'à présent hors d'état de nuire ? Cette question de plus en plus de citoyens congolais se la posent à juste titre et avec une inquiétude croissante car elle soulève trois problèmes auxquels il devient urgent, très urgent d'apporter des solutions concrètes.

° Le premier est l'état d'insécurité dans lequel vivent depuis plusieurs mois des milliers de nos concitoyens. Chassés de leurs villages, placés sous la menace constante d'agressions meurtrières, ne pouvant ni se déplacer, ni se soigner, ni même éduquer leurs enfants ils subsistent dans un état de non droit qui est insupportable à tous égards.

° Le deuxième problème est de nature économique. Il s'aggrave au fil des jours et touche une grande partie du territoire national puisque le Chemin de fer Congo Océan, qui assurait quotidiennement la liaison Brazzaville-Dolisie-Pointe Noire, est totalement paralysé. S'il n'est pas résolu rapidement il pénalisera très lourdement l'ensemble des activités nationales.

° Le troisième problème est politique. Comment, en effet, pourrons-nous choisir dans les semaines à venir nos députés et nos élus locaux si une partie du Pool n'est pas en mesure de le faire et si tous les citoyens ne peuvent pas déposer librement leurs bulletins dans l'urne ? Le Congo ne saurait être une vraie démocratie si une partie de sa population ne peut pas se prononcer sans entrave.

Notre pays ayant démontré, il y a dix-huit ans, qu'il était capable de faire taire les armes et de neutraliser ceux qui tentaient de les utiliser pour imposer la loi de la violence les autorités de la République doivent impérativement mettre un terme à la cavale du "fou de Dieu" qui sème la terreur partout où il passe. Il y va de sa paix intérieure, bien sûr, mais aussi de sa crédibilité internationale que les désordres commis dans le Pool affaiblissent aujourd'hui dangereusement.

 

Il y a indiscutablement urgence !

 

 

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