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Réconciliation

Jeudi 13 Décembre 2018 - 20:43

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Disons-le clairement : il est temps que la Cour pénale internationale (CPI) mette un terme à la détention de l’ancien président de la Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo. Pour au moins deux raisons que voici énoncées en quelques mots : d’abord, parce que depuis le mois de novembre 2011, date à laquelle celui-ci a été incarcéré à La Haye, aucune preuve indiscutable n’a été produite à propos des crimes qu’il aurait commis ou fait commettre lorsqu’il occupait la plus haute fonction de l’Etat ; ensuite et surtout parce que rien n’est plus important que la réconciliation dans un pays qui a vécu une terrible guerre civile dont il ne s’est pas réellement remis même si la paix semble aujourd’hui acquise.

Ce n’est évidemment pas un hasard si un tel message a été transmis lundi à notre président, Denis Sassou N’Guesso, par l’une des hautes autorités de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, qui en préside l’Assemblée nationale. Un message qui a ensuite été répété publiquement et relayé par la presse congolaise comme nos lecteurs ont pu le constater dès mardi matin dans les colonnes de ce quotidien.

Ayant vécu nous-mêmes, il y a deux décennies, les terribles blessures que provoque toute guerre civile et ayant su nous réconcilier au sortir des affrontements sanglants qui l’avaient marquée, nous sommes bien placés pour dire que la réconciliation est le pas décisif que toute nation doit franchir si elle veut reprendre sa marche en avant sur la voie du progrès. Cette loi fondamentale, les plus hautes autorités du Congo l’avaient appliquée dès la fin du conflit de 1997-1998 en prenant les dispositions nécessaires pour que la paix s’impose à chacun où qu’il vive. Avec toutes les conséquences positives qui en ont découlé.

Disons-le donc clairement tout comme l’a fait Guillaume Soro lors de sa visite à Brazzaville : la CPI doit libérer Laurent Gbagbo. Non seulement, en effet, elle rendra justice à un homme dont elle n’a pas été capable de prouver la culpabilité mais encore, elle renforcera le lent et difficile processus de réconciliation intérieure que les autorités ivoiriennes ont engagé tout au long de ces dernières années.

Rien n’est plus important, c’est évident, que de panser définitivement les  terribles blessures ouvertes par la guerre civile dans ce pays.

 

 

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