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Référendum

Vendredi 1 Août 2014 - 11:04

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Il y a d’un côté ceux qui jugent le moment venu de moderniser la Constitution en l’adaptant aux réalités du temps présent ; il y a, de l’autre côté, ceux qui crient au scandale dès que l’on évoque cette idée, dénonçant par anticipation une manipulation qui serait à leurs yeux insupportable. Deux camps qui se font face en s’accusant mutuellement de vouloir porter atteinte à la démocratie et qui usent d’arguments de plus en plus radicaux dans l’espoir de se faire entendre du grand public.

Question donc : est-il possible de résoudre ce conflit intérieur de façon pacifique, c’est-à-dire en évitant qu’il ne dégénère sous forme de manifestations sur la voie publique, de déclarations enflammées, ou même d’appels à la violence pour faire triompher l’une ou l’autre cause ?

La réponse à cette question est aussi simple qu’évidente : seul un référendum, c’est-à-dire une consultation populaire, peut dire de façon claire et indiscutable si les Congolais veulent ou non changer la Constitution qui les régit depuis la fin de la guerre civile. À la condition, bien sûr, que celle-ci soit organisée de façon démocratique, en respectant les règles qui régissent ce genre de consultation et en laissant se dérouler le débat contradictoire qui permettrait aux citoyens de se déterminer en toute connaissance de cause.

Souhaitons donc que très rapidement, et pourquoi pas lors de la fête nationale qui sera célébrée à Sibiti dans deux semaines, les plus hautes autorités de l’État disent de façon claire, non ambigüe, qu’il reviendra au peuple congolais tout entier et non à sa seule classe politique de se prononcer sur le changement de Constitution que les uns appellent de leurs vœux et que les autres rejettent sans appel. Alors, en effet, pourra s’engager le processus complexe qui fera de la nation le seul et unique décideur.

Il est possible, probable même, que les opposants au changement de la Constitution feront entendre leur voix avec encore plus de force pour dénoncer le recours  au référendum. Mais ils devront alors expliquer publiquement pourquoi ils veulent empêcher le peuple congolais de se prononcer lui-même, sans intermédiaire, sur un texte dont dépend son destin.  

 

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